Dans le dernier article, je vous ai parlé de l’expo de Sheila Hicks au centre Pompidou à Paris; je vous ai dit que je l’avais rencontrée, que j’avais discuté avec cette grande dame audacieuse et modeste à la fois. Nous voilà en train d’échanger; derrière, ses superbes tissages inventifs. Chapeau, l’artiste!
2 photos de l’artiste Pierre- Marc Encina. Heureusement: notre reporter était là!
Sur la photo précédente, je marche devant une installation de Sheila Hicks, non pas au Centre Beaubourg, mais au musée d’art moderne de Paris XVI°:
Il y a longtemps que je n’avais pas créé une fleur en relief; il faudrait que je cherche sur mon blog toutes celles que j’ai pu modeler, offrir.
Retrouvées par exemple, ces roses DIY en tissu, sur mon blog le 22 avril 2013…
Mais je ne me répète pas, je n’aime pas copier non plus; je fais à ma manière; surtout avec sincérité et enthousiasme, prête à changer mon projet; un matin gris et humide, j’ai eu envie de fleurir le jour, d’imaginer une rose desséchée, celle qu’on trouverait dans un grenier, car les roses fanent elles aussi…
Leçon de jardinage: comment faire naître une rose:
Un peu de fil de fer, du drap ancien enroulé autour; au départ, je voulais une rose blanche, même les tige et feuilles, aux couleurs très passées. Donc, du blanc pour l’ensemble, un rose un peu mauve pour la rose elle- même. L’ensemble a été trempé dans du thé très fort et la rose, la tête la 1° dans de la javel pour la décolorer très partiellement.
J’ imaginais ma rose avec ses racines, je les ai faites…et puis les ai coupées. On n’arrache pas une rose, on la coupe!
« Toute rose est la proie de l’hiver » (Rumi)
certes, mais la rose renaît, différente…
« Et rose elle vécut ce que vivent les roses, l’espace d’un matin, » François de Malherbe
Le projet a changé; cela nécessite de ne pas se figer, de laisser l' »œuvre » évoluer: plus de racines et de tige blanche comme au- dessus, on coupe, on passe une peinture textile diluée:
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
Antoine de Saint-ExupéryElle cherche une longue boite à gant pour s’y endormir. Ou une boite longue et un peu épaisse, ancienne de préférence…On la coucherait avec des bribes de poème à l’encre violette et un drap en papier de soie…
« Cueillez dés aujourd’hui les roses de la vie », recommandait Ronsard!
C’est ce qu’il faudrait arriver à faire…A très bientôt, mes amies! Je rentre du Lot pour trouver une maison pleine…Et si peu de temps créatif…
Décidément une très belle rencontre ! Et ces belles fleurs, qui viennent saluer le soleil du moment… Bizz
Quel plaisir pour les yeux de pouvoir admirer les creations de cette grande artiste Sheila Hick a la fois modeste et sympa ….et quelle chance Anne …tu as pu la rencontrer et échanger qq mots avec elle !!! Comme on aimerait voir aussi ses creations exposées au MAM on pense a des coussins de formes rondes feminines colorées et modernes ….colorée d’un joli ton également ta rose textile …et elle vivra longtemps…beaucoup plus longtemps que l’espace d’un matin ! Bravo a la fée magicienne
C’est amusant, je fais aussi beaucoup de roses en ce moment, mais en pâte à sucre… J’aime beaucoup les différents modèles que tu proposes, en particulier les roses anciennes. Il faudrait que je les tente aussi en pâte à sucre 🙂 Gros bisous
J’aime beaucoup ta rose si simple et si brute. En ce moment, je fourre mon nez dans le lilas qui commence à fleurir. C’est ma joie florale du moment! J’aime les sortes de coussins ronds de Sheila Hick. Bons moments dans ta maison pleine 🙂 Bises
De belles découvertes ici, Anne.
Merci à toi de nous les offrir.
Tes roses sont superbes et tu as bien fleuri ton jour.. !
bisous.
Un billet très poétique, comme un envol. C’est ce que me suggèrent la deuxième photo avec ce mouvement dans l’installation et toutes ces roses accompagnées de mots et citations très belles. Sur la première photo, on sent l’intensité de la discussion.
Bonne semaine. Je t’embrasse.
PS:J’ai aussi une de tes roses sur ma corbeille.
Patchacha, il y a des moments comme ça, où l’on se sent honorée…..Oui, une grande rencontre. elle me donne envie de me remettre au tissage, mais voilà le temps me manque. Je ne peux pas choisir entre la famille et la création. Le choix est cruel. Absolument!
Régine, à vrai dire, je ne sais pas comment sont faits ces « coussins », sur quel support, mais j’ai vu de près la varié des fils enrouleurs, leur beauté. Elle collecte des fils partout: Inde, chine, Japon….
Marie- Laure, ça prouve bien que les frontières entres les techniques sont poreuses et que l’inspiration est PARTOUT!
Annie, en rentrant du Lot, la glycine avait déversé sur le jardin ses parfums sucrés, le lilas croulait sous sa floraison…Amitiés!
Oui, den, fleurissons la vie qui fâne aussi..
Merci Maïté, oui, des roses, j’en ai semé, mais j’ai oublié de les recueillir, d’en faire des albums. C’est très bien comme ça!
« Celui qui offre une rose en garde le parfum sur la main. »-Bisou Anne et merci pour cette rose…
Mamaz, j’avais déjà utilisé plusieurs fois ce proverbe, aussi, je me suis abstenue, mais je l’aime. alors: merci!
Bonjour Anne , un article rempli de jolies créations et d’une belle rencontre! Ton sac est une très bonne idée et j’aime ce portrait justement non « parfait ». Tes roses sont également très très belles ! Bravo Anne et merci pour ces partages .
Je t’embrasse
Merci Marie, les roses, on peut en faire de tellement de sortes; celles-ci est bien plus grande que les petites barrettes! bises!
Bonjour Anne. Une jolie rose en tissu et de belles citations incitant à profiter de la vie. Bonne journée et bises
Carpe diem, Brigitte!
Bonsoir Anne. Elles sont bien jolies tes roses en tissu ! Bon après-midi
Merci Brigitte!