Enfin, une corbeille. Ah la la, Anne, mais que fais-tu?
Etrange phrase de poète que celle à laquelle j’ai emprunté mon titre: « La poésie est une pomme et c’est toujours septembre sur les vergers de la parole: soleil serré, suc de la terre, saveur d’enfance, dans le bonheur des mots amour, je te mange »(Jean Joubert, la maison du poète)
La corbeille réalisée pour un petit garçon, (parue le 4 avril dernier: http://artisanne-textile.fr/index.php/la-fete-des-meres-avant-lheure/2012/04/04) a donné des idées:
J’avais alors signalé que je pouvais en faire deux autres, il me restait 2 médaillons en porcelaine de Limoges, avec Raphaël et La vierge à la chaise; voilà qui est fait, pour une petite fille à qui je souhaite la bienvenue!!
Minuscules noeuds de satin blancs et rose. Côté technique, je suis fière de mes bords qui vont en s’évasant, s’arrondissant, puis se refermant légèrement; c’est la façon dont on monte les côtés qui est la plus ardue. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas folle de rose, je fais ce qu’on me demande/commande; pourtant, en vrai (mes photos ne sont pas toujours excellentes), je la trouve jolie, douce et tendre. Très bien pour les chaussons, les petits jouets.« Chaque enfant qui vient au monde nous apprend que Dieu n’a pas désespéré de l’homme. » (écrivait le poète indien Tagore)
« Enfants d’un jour, ô nouveau-nés, Pour le bonheur que vous donnez, À vous voir dormir dans vos langes, Espoir des nids, Soyez bénis, Chers anges. » (Alphonse Daudet, Aux petits enfants) Suave fondue de rose et d’imprimés:
« Nous n’existons vraiment que par ces petits êtres, qui dans tout notre cœur s’établissent en maîtres, qui prennent notre vie et ne s’en doutent pas… »(Emile Augier, 1849).C’est avec l’offrande visuelle de ce panier textile que je quitte mes abeilles venues butiner du côté de ma ruche; merci à elles….Bzzzzzzzz. A mercredi!