Je n’ai pas lu le livre à qui j’ai emprunté le titre de mon article, mais il m’a frappé, et j’ai déliré dessus: ne ferme pas la porte si tu peux l’ouvrir, ne dors pas si tu peux créer, ne danse pas si tu peux voler……….J’étais dans une sorte de fièvre joyeuse et créatrice qui a duré plusieurs jours!
« Nous pensons que l’infini est lié à l’innombrable. C’est une erreur; l’infini est lié à l’action. Il se passe beaucoup de choses entre zéro et un, quand on sait regarder cet intervalle de façon créatrice » (Bertrand Vergely)
En plissant mes bouts de tissu (1° article dimanche: Larguez les amarres), je m’exerçais, je savais un peu où je désirais en venir ; le tout était de m’entraîner, d’oser sauter dans l’inconnu, et puis de me laisser guider par mon élan………….Avant, un ultime essai, un dernier plissage. J’ai d’abord pris un pagne africain, l’ai plissé, travaillé, et j’en ai fait un coussin, très ethnique, très confortable, (pour mon dos, en voiture lors des longs trajets, n’oubliez pas : je suis une Git’Anne)
J’étais prête à danser, à m’éclater, et c’est ce que j’ai fait, excitée; zou, j’ai préparé deux ardoises, les ai nettoyées, ointes, caressées…Je pensais aux mots du gourou Osho:
« La vie en elle-même est une toile vide. Elle devient ce que vous peignez dessus. » Sans filet, je me suis élancée, ah oui, je dansais…On ne risque rien à se lancer, à s’élancer! C’est joyeux!
Mon ardoise brille sous le flash; difficile de faire une photo,mais voilà la 1°:
J’ai baptisé la 1° (ci-dessus) AUBE, la 2° COUCHANT: ébouriffé de fils dorés, évidés, plissés, boutons anciens avec idéogrammes…………Sur ce sujet, il y aura au moins un 3° article