Les ailes, oui, ça permet de voler. Evidence. Les ailes aussi s’ouvrent en grand et nous permettent l’envol; mais aussi nous protègent. Rappelez- vous le dernier article sur ce thème: l’ange!
Je sais bien: j’avais promis de parler du montage, de le dévoiler enfin; mais je remets à plus tard; car, entre temps, j’ai pensé au rôle des ailes, à tous ceux qui ont la chance d’en porter …………………..et je reviens sur elles. Un petit oreiller d’épeautre avait trouvé une housse des années 50 pour se nicher; il fallait lui en faire une qui aille avec la couverture de protection, préserver en toutes choses l’harmonie et surtout, donner du sens à tout:Vite, couper à nouveau dans un tissu imprimé des fées imaginées par M. Cicely Baker, broder (impossible de m’en empêcher sinon en m’attachant les mains!), imaginer du relief (feuille tissée), jouer avec les fils (je vous assure, Raphaëlle du haut de ses 2 1/2 ans, est FAS-CI-NEE par le fait que je « dessine » avec une aiguille!) faire de même avec une 2° image:
Ecrire un texte, puisque les mots sont si importants pour moi, pour dire les choses -et zou ! assembler texte et images, voilà qui est fait. Et bien fait!! Du moins à ce qu’il m’en semble dans les états de doute que je ne cesse de traverser! Quand donc, nous femmes, prendrons- nous enfin confiance dans nos qualités, pour ne pas dire « talents »? L’orgueil n’étant pas notre fort.Nous sommes femmes. Et humbles. ca va ensemble.
L’oreiller est un petit « plus », car, rappelez-vous, le quilt est en fait, un couversin (couverture et coussin) sur lequel une petite fille aux airs d’angelot peut s’endormir.
Les ailes nous permettent de prendre de la hauteur; elle nous élèvent; rappelez-vous Jonathan Livingstone le goéland, ce livre qui , à l’instar du Petit Prince, nous délivre une leçon de vie » 1000 années durant, nous avons joué des ailes pour ramasser des têtes de poisson; désormais, nous avons une raison de vivre: apprendre, découvrir, être libres » (Richard Bach)
Au fond, est-il besoin de souligner que, depuis Psyché, on ne représente plus que l’amour avec des ailes! A ce sujet, j’aurais aimé vous offrir un des plus beaux poèmes d’amour que je connaisse, un des plus beaux textes sur Psyché et Eros, mais je n’ose vous faire bailler d’ennui et me restreint à une strophe. Aux intéressées d’en chercher davantage! Le tout illustré par l’amour de Canovas; je laisse la parole à plus illustre et artiste que moi:
« Une immense tendresse attire à travers l’ombre
Nos yeux presque fermés. Que reste-t-il encor
Du baiser qui s’apaise et du soupir qui sombre?
La vie a retourné notre sablier d’or.« (Pierre Louÿs)
Je remercie Sonja qui voulait me décerner une récompense que comme d’autres, j’ai refusée par flemme, manque de temps, pour préserver le suivi (approximatif) de mes articles et mon intimité, pensant -peut-être à tort- que vous me connaissez par ce que j’écris et montre; mais je serais heureuse que vous visitiez son blog afin de mieux la connaître: http://cahincaha.over-blog.com/ A lundi matin, très bon week-end!