« Ca sentait les abeilles, ça sentait les groseilles… »

                 « L’oiseau du Colorado
                 Mange du miel et des gâteaux
                 Du chocolat et des mandarines
                 Des dragées des nougatines
                 Des framboises des roudoudous »….(Robert Desnos)

Tout  est parti de Flo (http://thyflo.canalblog.com/) qui disait qu’elle referait sa cuisine sur le thème de la gourmandise, j’avais du tissu, plusieurs cadeaux à faire; une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de travailler en série et fait plusieurs maniques et essuie-mains, toutes assorties, sauf qu’en envoyant un de ces duos à Flo , je me suis trompée et n’ai pas envoyé une de celles bordées au crochet………

  « J’ai trempé mon doigt
Dans la confiture
Ça sentait le soleil
Ça sentait les abeilles
Ça sentait les groseilles » ( OBALDIA)

« J’ai des confitures
Sur toute la figure
Et du chocolat
Du haut jusqu’en bas » (Roland topor)

« On a dressé la table ronde
Sous la fraîcheur du cerisier.
Le miel fait les tartines blondes,
Un peu de ciel pleut dans le thé.

On oublie de chasser les guêpes
Tant on a le coeur généreux. »(Maurice Carême)
Ici, ça sent la tartine et le miel, les abeilles de René de Obaldia, virevoltent et ça me met le coeur en joie!!! Merci, à vendredi !

Dans le vent

Volent dans le vent les ailes, les anges, les oiseaux, les fées, les abeilles mes amies,  la libellule…………………..

Alors sur des coeurs de lin parfumés que j’ai achetés, j’ai brodé une 1° fois, une 2°, une 3°, une 4° des papillons aux ailes en relief, (au point de Bruxelles ou feston décolés)bleus, jaunes, bruns……. Offerts. envolés…il est dit en anglais que Dans la vie, soyez comme un papillon, prenez du repos de temps à autres, mais n’oubliez jamais de voler !

Le bonheur aussi a des ailes; il court dans le vent léger, il passe et repasse, synonyme parfois d’insouciance: » Le bonheur est comme un papillon : quand tu veux l’attraper, il s’envole ; si tu sembles ne pas le rechercher, il se pose sur ton épaule » alors, en tissu, des moulins à vent…Au centre du moulin, un bouton…C’est simple comme bonjour, simple comme le bonheur?

« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. »( William A. Ward)

 « Puisqu’on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles » (J.Dean) Et, dessous, (vous n’aviez rien vu!) des barrettes pour des petites filles dans le vent, tuto en anglais: http://www.themotherhuddle.com/tutorial-fabric-pinwheel-hair-clip/

On ne voit pas plus le vent que les barrettes………Mais je vous souhaite d’avoir un peu souri et senti le vent. A vous, amies ailées, bon vent!!!! A mercredi!

Non, mais quelles cloches!

Je vous l’ai dit, je peux broder sur presque tout: des feuilles de papier, d’arbres,  du grillage, du tulle légér, léger…………..Un jour, j’ai brodé un chinois, enfin, pas un homme, mais une passoire………..Et même une tranche de pain!

« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je DANSE »; D’accord, pour Rimbaud, il s’agit de clocher et moi de cloche (que je suis! )mais tout de même, je danse!!!!

Pour protéger les aliments lorsqu’on met le couvert dehors, et pour embellir la table, une jolie cloche rose qui sonne la joie et met en appétit:

Ce n’est pas facile du tout, car les deux côtés sont visibles,  il ne faut pas de noeuds, de fils, et impossible de dessiner avant la broderie………………..Une libellule, des palmiers, des papillons, des fleurs, l’été….

« Mon beau tzigane mon amant
Écoute les cloches qui sonnent
Nous nous aimions éperdument
Croyant n’être vus de personne

Mais nous étions bien mal cachés
Toutes les cloches à la ronde
Nous ont vus du haut des clochers
Et le disent à tout le monde » (Apollinaire)

Invitée,  j’ai apporté à des amis une belle ombrelle alimentaire, couleur brune, qui se replie ; j’ai eu envie de la broder, j’ai cru ne jamais y arriver………….Ce coup-ci, j’ai posé mon dessin sur du plastique soluble. Pas facile de la prendre en photo tant le tulle était fin…

« La cloche pleure le jour
Qui va mourir sur l’église,
Et cette pleureuse assise
Qu’a-t-elle à pleurer ?… L’amour.(…)

Sonnez, cloches ruisselantes !
Ruisselez, larmes brûlantes !
Cloches qui pleurez le jour !
Beaux yeux qui pleurez l’amour ! » (Marcelline Desbordes-Valmore)

Alors amies-ailées, on va picorer sur l’herbe? je vous invite à un pique-nique!!!

A dimanche!

Du soleil dans l’oeil

Je ne vais pas reparler ici de ma théorie du « tapis de bain », je l’ai déjà fait……(voir dec- janvier 2011)Mais j’en ai imaginé et cousu, bien moëlleux et uniques,  je ne sais combien, comme celui- là, le dernier, disons: classique:

Je vous garantis: « ça en jette » dans une salle de bain (celui -ci comme les précédents mais pas les suivants, cousus avec la technique du log-cabin)!

Je ne sais pas pour vous, mais moi offrir un cadeau à un homme, c’est toujours…coton! alors quand ils emménagent, qu’ils fêtent leur fête (je ne rate pas une occasion de plus de faire un cadeau !)…………je couds -parfois, eh non, pas tous les matins!- un tapis de bain.

Vous le savez aussi amies fidèles, j’ai un fils qui conduit deux 2 CV (Pas en même temps, mais successivement) , car en août dernier, je vous montrais les 2 taies d’oreiller brodées:

« La salle de bains est fermée à clef

Le soleil entre par la fenêtre

et il se baigne dans la baignoire

et il se frotte avec le savon

et le savon pleure

                                                            Il a du soleil dans l’oeil » (Jacques Prévert)

Addition simple (voir ci-dessus) Impression 2CV+ tissu à rayures du Roussillon+ tissu provençal+ lin+  doublure en éponge épaisse= un 1° tapis!

Pour celui-ci au-dessus: 2CV imprimée+ tissu du Roussillon+ pagne africain+ piqué marine, +double couche d’ éponge = un 2° tapis pour la douche, le 1° étant devant le lavabo. Et celles -ci ne tombent pas en panne.

J’ai deux fils…….et un gendre. Allez, pendant que j’y suis, pas de jaloux (et pas non plus de crasseux!):

Un autre pagne, un marin , des rayures catalanes  -et tout de suite, ce sont les vacances dans la salle de bain! Qu’on y est bien! Chantons sous  la douche!

Et si les amies abeilles ont reçu quelques gouttes, qu’elles pensent à l’ondée qui rafraîchit le jardin  et les calices où elles viendront s’abreuver………………..A vendredi, amies ailées!

Naissance d’une vocation?

2/2

Les deux petites bonnes femmes étaient parées pour être infirmières; elles avaient leurs tabliers, leurs coiffes, mais il fallait (en double, encore!) une trousse et le nécessaire dedans ! L’artis-Anne (atteinte de flemmingite aiguë)  pensa acheter des mallettes de docteur, mais c’était toujours des mini-valises; (or les 2 fillettes en avaient déjà toute une collection!)……..Ou très cher, ou moches, ou peu solide; Alors, l’Artis-Anne se dit: « je vais acheter le petit matériel sous blister dans le bazar du coin » En double, bien sûr (mais à moins de 2 euros pièce, le grand-père attendri étant chargé de compléter la trousse)!! Après, elle dût se résoudre à coudre la petite valise souple, cosy, élégante qui va avec la tenue. Elle a imaginé en gros son patron, car elle voulait que tout rentre dedans, mais  -changeant beaucoup de choses, l’agrandissant, adaptant, supprimant la déco éventail ou la bande du bas par exemple) l’artis- Anne s’inspira  d’un très bon bouquin à commander auprès de Dame Valiste (http://www.dame-valiste.com/)Elle-même recommande d’adapter ses modèles, on peut compter sur moi pour le faire!

« cette humeur protectrice, cette adresse à soigner, cette maternité délicate dansle geste -apanage des femmes ». (Colette)

trousse ouverte: Pile poil à la bonne taille!

« La vocation, c’est avoir pour métier, sa passion »………(Stendhal)on verra bien ce que ça donnera; en attendant, les psys disent que jouer, se déguiser, être un autre le temps du jeu, c’est ouvrir une autre vie, c’est gandir, accéder à des possibles………Et ces possibles là, l’artis-Anne les a permis, jouant elle aussi, à sa façon….Et, n’oubliez pas, tout en double; la preuve! (remarquez le prix du livre encore noté: 30 francs! 30 centimes, vous croyez?)…………Je ne suis pas chez moi, j’ai du mal à visiter vos blogs, à répondre à vos commentaires, mais tout de même à Mercredi! Au revoir amies- ailées qui êtes passées par là et avez peut-être souri en imaginantla scène: une petite fille en train de faire semblant de soigner son grand-père médecin………….