Le quadri machin chose……….

Après les douceurs du dernier article, on se remet à la broderie; enfin!

« La créativité est contagieuse, faites- la tourner! »C‘est parce que la remarque d’Einstein  est juste qu’il faut partager, donner et aussi échanger sur la Toile; d’une idée en naît une autre; j’ai déjà cité celle de G.B.Shaw « Si tu as une pomme, que j’ai une pomme, et que l’on échange nos pommes, nous aurons chacun une pomme. Mais si tu as une idée, que j’ai une idée et que l’on échange nos idées, nous aurons chacun deux idées.« Et voila, comment, de fil en aiguille, j’en suis arrivée à faire unquadriptyque qui a tout d’un triptyque, mais ayant 4 mini -panneaux, cela devient un quadriptyque (j’en ai déjà fait de semblables!)C’est aussi une série de 4 cartes postales ou un mini- livre, comme vous voulez, on ne va pas se chamailler sur des détails; détails  que voilà:

1- les oiseaux, les plumes…

« Créer, c’est relier des choses entre elles, c’est tout. » disait Steve jobs (un très grand créatif); c’est pourquoi j’aime tant (modestement, hein, je ne me la joue pas artiste, je me surnomme juste Artis-Anne!) procéder par associations d’idées; je remarque un rouge -gorge sur une carte de Régine et je pense au rouge-gorge du Jardin secret , puis je le brode sur un tissu imprimé de plumes, et d’autres oiseaux volètent; ça rime avec le coeur en fête!

« Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer; c’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler » (René Char)

2- Les arbres, les feuilles:

Et si je pense à l’arbre où habite l’oiseau, je pense inévitableement aux feuilles, aux racines, à la forêt où j’ai exposé durant l’été (« La veste de mémoire »), à l’arbre qui, comme une harpe, frémit dans le vent sous l’orage…

Les feuilles  mortes au-dessus sont brodées au point rayon de miel et inspirées par Helen M’Stevens!

Voyons l’ensemble:

Coucou: voili-voilou; c’est tout; je tiens le bon bout, ça tient debout sans bambou, mais c’est tout mou! Oui, mais doux, hou, hou! Un peu fou-fou!

Adiou, sur ce coup! A dimanche, jolies abeilles!

L’art de la présentation

On dit que la musique adoucit les moeurs; le chocolat vous montre lui, le bon côté des choses, ce que traduit ainsi la Marquise de Sévigné:

« Prenez du chocolat afin que les plus méchantes compagnies vous paraissent bonnes »!

Le chocolat, les petits-fours, j’en fais; parfois, ils ne se mangent pas:

Vous en avez déjà vus brodés ou crochetés sur mon blog (ci -dessus aussi). Et aussi ceux que je fourre à la ganache, au  pralin, etc………….En dessous: La soucoupe à droite est en tissu, le macaron au crochet (tout fait-maison!):

Attention: rien à voir avec le blog incroyable des gâteaux en fête:  http://gateauenfetedelilou25.over-blog.com/ mais c’est bon, bon,……et long à faire.

Autre trouvaille: les bucconetti d’Isa (http://cahierjosephine.canalblog.com/), un vrai régal à base de poudre d’amandes qu’elle m’a offert un jour et aussi la recette venue de Sardaigne; en son honneur, je les ai enveloppés du drapeau italien!

On les enveloppe et on les mange aussitôt, inutile de les envelopper à mon avis….Et c’est pareil pour tout, sauf quand on offre; voilà, dessous, les plaquettes de chocolat que je fais (un pur régal sans produit chimique, sucre et graisses ajoutés!) Je me sers des très bons livres d’Anne Deblois (http://www.chocolanne.com/) Pour les offrir: papier doré, napperon de dentelle et étui réversible. Place aux images:

L’EAU A LA BOUCHE:

Coudre des étuis réversibles, c’est autant de plaisir que de faire le chocolat, mais il faut bien se laver les doigts qui ont raclé la casserole avant! 

Allez, je vous offre le plaisir d’un thé avec du Chocolat! Et une rose satinée (j’avais les mains propres pour la coudre et la façonner!) Les abeilles ont le bec sucré dirait-on. …….Reviendrez-vous faire votre miel dans ma ruche, gourmandes que vous êtes? A vendredi!

« Les oiseaux il les aime trop »………..

Ce n’est pas que les oiseaux, je « les aime trop », mais il me restait du tissu ancien avec des carrés d’oiseaux; vous avez vu mes cartes brodées récemment (article: un oiseau chante pour vous), dans le même esprit, j’en ai brodé d’autres; il faut bien répondre aux amies, envoyer des cartes……….Je ne vais pas répéter tout ce que j’écrivais alors à ce sujet (je vous y renvoie purement et simplement!), mais entrecouper mon passage du célèbre  poème de Prévert; Où se niche l’absurde…Et où mène l’amour des oiseeaux…………….si vous ne connaissez  pas cette histoire lisez-la…….

« Des oiseaux par milliers volent vers les feux
Par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés par milliers assommés
Par milliers ils meurent.(…)

Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux il les aime trop
Alors il dit tant pis je m’en fous
Et il éteint tout

Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles
Un cargo chargé d’oiseaux
Des milliers d’oiseaux des îles
Des milliers d’oiseaux noyés. »

Trop bête, hein!!!!

Tissu : Une fée dans l’atelier http://www.unefeedanslatelier.fr/. Branche en feutrine pour la 1°,  fond personnel en monotype sur la 3° avec crayonnage au feutre, citation de Khalil Gibran et plumes sur la 4°:

 » si tu chantes la beauté du monde, même dans la solitude du désert, tu trouveras  une oreille attentive »

Les abeilles n’ont pas d’oreille, mais le coeur largement ouvert, je suis sûre qu’elles auront capté mon chant amical…………A mercredi, les jolies -ailées!

D’apparence simple………….

Et encore un napperon réutilisé!

Quand je suis en voiture, près de chez moi, je n’ai pas l’impression que la route monte; quand je suis en vélo, je vois bien qu’il faut changer de vitesse, que la côte est longue et que je m’arc-boute sur les pédales……………..Il en est de même avec mon « vanity », il va vous paraître simple, mais que de fois ai- je défait, refait, coupé, déplacé…….!

« L’important dans la vie, ce  n’est point le triomphe, mais le combat »  écrivait Pierre de Coubertin, re-créateur (après les grecs!) des Jeux Olympiques. Je ne sais pas si c’est bien fait ou pas, mais je suis contente d ‘en être venue à bout, ouf, ouf!

Pour une fois, me direz -vous, j’avais pris un patron (Colette pour l’atelier de Patricia Martin http://latelier16.canalblog.com/! Ben oui, mais je n’ai pas bien vu les différences de taille proposées, ai confondu le patron et les pièces à couper, ai cousu la poignée dans le mauvais sens…Bref, je me suis emmélée les pédales (de machine à coudre!) Trop nulle!!!

N’empêche: la nomade que je suis pourra emporter le flacon de shampoing, le démélant, la crême; la hauteur est parfaite. Et, vous avez vu? J’ai cousu sur le dessus un napperon au crochet chiné sur une brocante pour 50 ctmes d’euro; 100% récup’! Il est tout simple, neigeux sur le lin : 

« Aux enfants, on apprenait jadis que Dieu est dans le ciel.

Mais qui leur apprendra que le ciel est sur terre,

partout étincelant dans les choses simples ? » (Bobin)

Zut,  j’ai oublié de vous parler de sa doublure, un tissu lui aussi chiné:  des fleurs de coton, regardez-le (sous le « vanity ») :

Quand c’est fini, on est contente, même si ce serait plus rapide de l’acheter tout fait et « made in China », mais serait- il aussi solide? Serait -il le mien? Serait- il orné d’un beau napperon laiteux? Non! Voilà la réponse au pourquoi du « fait-main », (que certaines appellent le « DIY » et ma foi, j’ai bien utilisé le mot « vanity »! )…………..

Sur la photo ci-dessus, une mini-machine à coudre pour enfants de ma collection perso, je vous en reparlerai (j’en ai une quarantaine!).

A vendredi (ou dimanche), mes amies si gentilles qui me pardonnez tant de choses! Ne vous laissez pas couper les ailes, et, comme moi, continuez de chercher VOTRE chemin…**Celui de la ruche lui,  n’est pas difficile à trouver!

** »Avance sur TA route, car elle n’existe que par TA marche » (Saint-Augustin)

Pour les loulous tout choux

HOU ! HOU !Pour les loulous  tout doux, pour les nounous, pour les joujoux, pour les doudous, voilà un sac polochon, cadeau de naissance; et pour ces mots en « ou », le poème célèbre de Robert Desnos!

Patron  perso, car…………..vous verrez la surprise plus loin; je voulais faire un sac à bouts ronds, un sac polochon, dans un tissu très « vintage » (!) chiné dans une brocante, avec…………..Vous verrez la surprise plus loin, ah mais, on ne brûlera pas les étapes!!!

« Ce sont les mères des hiboux

Qui désiraient chercher les poux

De leurs enfants, leurs petits choux,

En les tenant sur les genoux.

Leurs yeux d’or valent des bijoux,

Leur bec est dur comme cailloux,

Ils sont doux comme des joujoux,

Mais aux hiboux point de genoux !

Profitez-en pour admirer le carrelage très patch et très 1920 de mon entrée:

Poche intérieure bien sûr, pour la têtine, ou les clefs de sa « môman »:

« (…)Votre histoire se passait où ?

Chez les Zoulous ? Les Andalous ?

Ou dans la cabane bambou ?

A Moscou ? Ou à Tombouctou ?

En Anjou ou dans le Poitou ?

Au Pérou ou chez les Mandchous ?

Hou ! Hou !

Pas du tout, c’était chez les fous! »

Ah, au fait, pourquoi  voulais -je faire un sac  à bouts ronds ou polochons? Parce que j’avais trouvé un napperon tout mignon, brodé à la main, ancien, superbe, en bon état……C’est-y pas d’la récup’, ma p’tite dame? Bonne idée d’utilisation, non?

Voilà donc le résultat: bébé peut partir en voyage ou en balade, l’artis-Anne est nomade, elle sait ce qui est nécessaire lorsqu’on part, bout’d’chou ou pas!

Pour fiir, un dernier mot en » OU » ? BISOUS!

A mercredi, mes choux!