« Cultive ton enthousiasme… »

« Cultive ton enthousiasme comme une plante merveilleuse. »

Ah comme, réalisant cette corbeille, je l’ai cultivé mon enthousiasme (citation de Léon Daudet), essayant , innovant, prenant une direction, puis en changeant légèrement, satisfaite, car des essais, j’en ai tenté et je crois les avoir réussis: la fleur a grandi, bleue comme un liseron qui roule et s’enroule… Rêvez de l’été….

D’abord, cette corbeille est la plus grande que j’aie jamais tentée!!! elle est haute comme un vase  (près de 40 cms! de haut!) et peut servir de cache- pot (mais pas nécessairement!); la voilà avec un vase plus haut encore et un bouquet:

Je rappelle que je réalise ces corbeilles à la demande; celle- ci était un grand travail (haute, large, avec couvercle) C’est donc un peu plus cher, mais je ne m’enrichis pas avec; elles restent très accessibles, car, ce qui compte, c’est le bonheur de les réaliser.

Ensuite, regardez sa bordure qui en renforce le contour: Cette bordure est faite à la main, étirée, tirée, roulottée:

3° : Je lui ai cousu trois « fleurs- tourbillons » différentes de ce que je faisais d’habitude (bande pliée cousue aux extrémités, retournée et froncée)

4°: elle a un couvercle et quand elle ne sert pas de cache -pot, on peut y ranger un vrai bazar; le « bouton » du dessus est un noeud chinois; j’aime tellement les faire que je les fais sans regarder, si, si, j’ai essayé! Notez le galon assorti autour du couvercle.

Tout ce bleu fait songer à ce poème de J.M.Maulpoix, Amertume de la mer:

« La mer attend son large, cherche ses eaux, désire le BLEU, crache et crie, s’accroche et défaille, quand son écorce et sa coquille se brisent,(…) Son gros coeur de machine s’effondre dans son BLEU; sa servitude quémande son salaire de sel(…):elle revient de nulle part et parle de travers, elle rêve à autre chose; elle parle et rêve de choses et d’autres : pourquoi donc ne pas dire que le temps à midi s’arrête au fond d’un lac? (…)On prétend que le BLEU perle sous sa paupière(…) »

Tout ce bleu, celui de la piscine, celui infini de la mer, celui du ciel en été, celui des tissus, je vous l’offre en remerciement de votre fidélité et de votre gentillesse; vos ailes sont bleues aussi ……….Continuez de cultiver votre enthousiasme, on obtient avec de si jolies fleurs, n’oubliez pas le chemin de ma ruche…

                                        A mercredi!!!

Plissés suite:Ne marche pas si tu peux danser

2/2

Je n’ai pas lu le livre à qui j’ai emprunté le titre de mon article, mais il m’a frappé, et j’ai déliré dessus: ne ferme pas la porte si tu peux l’ouvrir, ne dors pas si tu peux créer, ne danse pas si tu peux voler……….J’étais  dans une sorte de fièvre joyeuse et créatrice qui a duré plusieurs jours!

 « Nous pensons que l’infini est lié à l’innombrable. C’est une erreur; l’infini est lié à l’action. Il se passe beaucoup de choses entre zéro et un, quand on sait regarder cet intervalle de façon créatrice » (Bertrand Vergely)

 En plissant mes bouts de tissu (1° article dimanche: Larguez les amarres), je m’exerçais, je savais un peu où je désirais en venir  ; le tout était de m’entraîner, d’oser sauter dans l’inconnu, et puis de me laisser guider par mon élan………….Avant, un ultime essai, un dernier plissage. J’ai d’abord pris un pagne africain, l’ai plissé, travaillé, et j’en ai fait un coussin, très ethnique, très confortable,  (pour mon dos, en voiture lors des longs trajets, n’oubliez pas : je suis une Git’Anne)

J’étais prête à danser, à m’éclater, et c’est ce que j’ai fait, excitée; zou, j’ai préparé deux ardoises, les ai nettoyées, ointes, caressées…Je pensais aux mots du gourou Osho:

« La vie en elle-même est une toile vide. Elle devient ce que vous peignez dessus.  »  Sans filet, je me suis élancée, ah oui, je dansais…On ne risque rien à  se lancer, à s’élancer! C’est joyeux!

Mon ardoise brille sous le flash; difficile de faire une photo,mais voilà la 1°:

J’ai baptisé la 1°  (ci-dessus) AUBE, la 2° COUCHANT: ébouriffé de fils dorés, évidés, plissés, boutons anciens avec idéogrammes…………Sur ce sujet, il y aura au moins un 3° article

                      « Là où l’on s’aime, il ne fait jamais nuit ».

Pas de nuit sauf celle de l’ardoise, pas de nuit, quand on a des proches qui vous aime, des ami(e)s: quelque chose qui brille comme de l’or et qui est d’ailleurs la véritable richesse; pas de nuit quand on peut créer ce qui vous inspire, ce qui vous visite, ce que vous tentez d’inscrire dans la trame des jours:Les abeilles savent ce qu’est l’or, celui du miel qui coule et  donne au pain la saveur de l’enfance. A DIMANCHE, jolies  amies ailées!

BRODERIE, MANDALAS :C 3 x rien !

C’est trois fois rien!

Mais que de points…et d’amour!

Des porte-monnaies à fermoir, j’en ai brodé, des porte-monnaie ronds à fermeture- éclair aussi! (ils sont sur le site de Stitchin fingers, quelque part, je ny participe plus et un juste en dessous de ce paragraphe…..)Le mien est trop grisouille pour être pris en photo; celui de ma fille bien usé après 4 à 5 ans de bons et loyaux services (ils étaient solides!)! Or elle va partir pour le Qatar 1 an et m’a demandé de lui en refaire un presque pareil!

Ce n’est pas grand chose, juste beaucoup de broderies et donc quelques heures volées, mais j’étais prise par le temps, sur le départ, moi- même; j’ai alors pourtant pensé à une juste remarque de la non moins remarquable Mère Térésa

« Ce que je fais est une goutte d’eau dans l’océan. Mais si cette goutte n’était pas là, elle manquerait. L’important n’est pas de faire beaucoup de choses, mais de faire peu de choses avec beaucoup d’amour »! 

Le porte-monnaie est posé sur un fond indien  dont je ne suis pas l’auteur! Je ne peux citer tous les points utilisés sur mon porte-monnaie, mais vous voyez au centre, une pièce de monnaie trouée avec des points: tissé,  de rosette de feston double, de chausson,  basque…Si mes porte-monnaie sont si solides, c’est que je les brode sur du lin; bien sûr, ils sont doublés!

Les fils utilisés sur cette 1° face ont tous été teints- maison!

« Quand on aime, on est déjà récompensés »   (Christiane Singer)

 « L’amour meut le soleil et les autres étoiles » (Dante) et les abeilles  elles, dans le soleil, virevoltent et repartent. Merci pour le pollen déposé, j’en ferai mon miel, il a la saveur du bonheur !

A vendredi pour la suite des tissus plissés!

Tissu plissé: Larguez les amarres!

Mes amies ailées vont penser que je prends la mer, pas du tout!!! Je mets en exergue une sorte de mot d’ordre de Mark Twain, et vous comprendrez ainsi le choix de mon titre; cette citation est pour moi un guide qui me tient en alerte en permanence:

« Dans 20 ans, vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites, que par celles que vous avez faites.

Alors larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant.

Explorez. Rêvez. Découvrez. »

1/2

Je ne vais pas bavarder, j’ai beaucoup de photos à mettre sur ces 2 articles de la série; je roulais; soudain, j’ai eu une envie qui vite se précisa; dans ma tête, je voyais mes essais, j’avais une frénésie et peur que tout ça ne s’échappe; je me suis arrêtée, j’ai noté mes idées. Sitôt arrivée à la maison, j’attaquais mes plissés, d’abord sur des petits formats qui formeraient de jolies cartes, puis  technique apprivoisée, sur autre chose…….(suite au 2/2)

1- 3 cartes:

Gros drap, plissé, peinture textile, c’est le plissé qui forme le mouvement:

 

2- 5 cartes en batik: c’est toujours le plissé qui crée le mouvement:

Dans la 1° ci-dessus, le tissu est mis en forme et galonné.

Dans la vert mousse au-dessus, le biais rapporté donne la dynamique; pareil pour la mauve-violet dessous: La dernière n’a nul besoin de ce mouvement, tons de soleil couchant qui se suffit à lui-même:

Vous verrez dans la 2° partie où m’ont mené et à quoi  m’ont servi ces « essais », petits tableaux -tests que j’ai eu plaisir à composer; j’espère que vous ne me lâcherez pas la main; je suis heureuse de cheminer avec vous, créatives, curieuses, fidèles,indulgentes et amicales: merci! A mercredi !!!

La collection de machines à coudre- jouet, suite…

2/2

Dans le précédent article sur le sujet, manquait la 1° photo; la voici en rajout ici:

« …Et je causais, je causais, je causais…
-Mon cœur, qu’est-ce que tu disais ?

Quand il est parti, pour finir l’ourlet
Que j’avais laissé, je me suis assise…
L’aiguille chantait, l’aiguille volait,
Mes doigts caressaient notre toile bise…

Et je cousais, je cousais, je cousais…
-mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ? » 

Le poème de Marie Noël finit par ces vers, ceux qui suivent sont extraits de la complainte de la couturière de Louis Vibauver.Suite de la collection:

Voyons voir ce que contient cette mallette.

Je peux donc partir en voyage!

Celle-là, c'est écrit dessus!

« …J’exerce mon métier au point dans les reprises
Et, sans gant, mes petites mains vont à leur guise.
C’est vrai, je vis à mes crochets, à mes languettes
Et sais faire des faux-filets à mes bavettes.
Mon travail peut être juteux selon la toile:
Et je gaze tout vaporeux avec les voiles.
Je fais appel à des patrons pour qu’ils m’épaulent »…

La prochaine machine est de marque française, carrossée comme une DS; à côté, le chapeau de poupée dont je parlais dans le 1° article de la série:

Et la suivante, américaine , rapportée par mon amie du Québec: France. Merci à toi l’amie! quand je regarde les deux offertes, je te sens près de moi, si amicale:

« …J’enfile, allègre, bien des chas avec aisance
Et la pelote sous mes doigts est d’évidence.
On m’attribue des doigts de fée, une bell’ mine
Quand on voit comme est bien roulée ma p’tit’ bobine.
Je sais broder des tas de mots comme à l’appel
Et me tiens bien sûr à carreau pour la dentelle:
Quand c’est coton, je suis voué aux durs labeurs
Et file la laine au rouet pendant des heures »…

La Singer sur la photo suivante m’a été donnée par Colette; petite fille, elle cousait avec,  sa garde-robe de poupées….Merci à toi que je n’oublie pas; la cousette trône dans mon meuble maintenant:

Notez l’excellent état de la suivante: Piq -bien luxe

J’en ai une quarantaine et ne peut toutes les montrer, à peine quelques -unes sont elles presque identiques, mais dans des coloris différents; à l’époque, en France, on faisait preuve d’imagination, les jouets ne venaient pas de Chine. Ma collection se pare de tas de petits riens de broderie ou mercerie; je rappelle que je cherche des cahiers de couture, puisque à l’école, on apprenait à coudre…Voire d’autres  machines à coudre- jouets..(je n’ai plus assez d’un meuble, ça prend de la place!)

« De fil en aiguille, j’ai l’art de bien des points
Et je tricote, maille à part, des « va et viens ».
Sur mes machin’s, j’aime rouler des mécaniques
Et sans un pli je sais couper court aux critiques …. » (excellente conclusion, mais la chanson n’étant pas finie, vous pouvez cliquer sur le lien suivant)

http://lespoetes.net/plpoeme.php?id=2551

Je rajoute 2 photos  pour le plaisir, et parce que je n’ai pas envie de  vous quitter; la 1° est une Singer des années 60, elle a son « capot » (voir le blanc plus haut, légendé), son livret, son matériel de rechange; pourtant j’ai connu sa propriétaire qui a appris à coudre avec: le jouet a servi!

La 2° parce qu’elle est vert pâle et que je voulais ce coloris; en effet, Ma cousette a sorti régulièrement des machines à coudre, différentes année après année, avec des variations: crême, blanche et bleue, toute bleue, une seule vert pâle! Je l’ai! (la nuance de vert tendre ne se voit pas sur ma photo, elle paraît bleue! Grrrrr!)Le tableau à la fin de l’article, expo actuelle à Paris oblige, est d’Edward Hopper, jeune fille à sa machine à coudre…

 

A dimanche, mes amies piqueuses, brodeuses , couturières et funambules….

PS, je ne pourrai  sûrement pas répondre aux commentaires avant dimanche soir, voire lundi, mais je le ferai!