Avant cet article, je tiens à préciser que j’ai aussi tenté la « Gelli plate »; d’abord sur ma plaque de monographie, puis sur une feuille de silicone ménager, mais je n’ai rien réussi de sensationnel; il faudra que je m’équipe si je veux rivaliser un tant soit peu, par exemple avec une autre Anne, plus douée que moi nanouanne.blogspot.com !
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Je vous ai donc parlé dans un 1° article de la technique de la collagraphie et montré les fonds que j’avais obtenus. Maintenant, restait à retravailler ces fonds. D ‘abord une carte textile pour remercier Patchacha http://blogapatch.over-blog.com/ qui m’a fait découvrir un outil dont elle fait de bien plus belles choses que moi!
techniques: bon, ben bof, je les indique tout de même, mais bon, je ne suis pas plus satisfaite que ça, c’et un peu brouillon: piqué libre, organza, fleurs brodées au point de feston en relief, point de noeud et attaches parisiennes-déco…
Il fallait tenter mieux; ce qui suit n’est pas monté, ce sera la couverture d’un cahier. Le plus gros, le plus long, est fait: gaze médicale teinte-maison, point portugais, point de tige, point d’épine, point d’oeillets…Un détail:
Je n’oserai dire que ceci est beau; qu’est-ce que le beau? Mais puisque je pose LA question, je réponds à la façon de KANT:
L’art n’est pas la représentation d’une belle chose, mais la belle représentation d’une chose. »
J’ai imaginé (et pas tenté de reproduire) un champ de fleurs où pourraient voler mes abeilles, amies- ailées…Le but étant de partir d’un de mes fonds imprimés par collagraphie et le transformer…
Pourquoi donc, s’arrêter en si bon chemin?
« Où il y a folie, je cours vite voir, cela m’intéresse. J’y vois la seule chance? Je fais des cures de folie et je m’en trouve bien. »
Si dans mon diagnostic, on parle de folie (comme Dubuffet le fait dans la 2° citation), c’est aussi le traitement: soigner la folie par la folie et se croire fée (une aiguille pour baguette magique…) pour faire éclore les fleurs des champs… Entre l’incendie et le feu d’artifice, il faut choisir……Merci à vous amies-ailées de butiner ce champ de fleurs qui manque, sans vous, d’une PRESENCE…
Je penserai TRES fort à 2 d’entre elles qui cette année, furent terriblement frappées dans leur chair; pour toutes les mamans qui viennent chez moi, ces lignes d’Edgar Poë:
« J’entends au –dessus de moi dans les cieux les anges qui chantent entre eux ;
ils ne peuvent trouver de mot d’amour plus grand que celui-ci : Maman ! »
Bonne fête des mères! A dimanche soir, avec un cadeau de fête des mères…