Parce que j’adore bricoler pour les petits, et surtout voir naître leurs sourires, même s’ils sont fugaces, j’ai décidé de faire une balançoire pour poupées à côté de la vraie, celle qui est installée sous le grand sapin; j’avais en tête Montand bien sûr:
Un’ demoisell’ sur un’ balançoire
Se balançait à la fête un dimanche
Elle était belle et l’on pouvait voir
Ses jambes blanches sous son jupon noir…
M’inspirant vaguement de celle qu’on peut trouver dans le (bon) livre de Christophe Clouder (jeux d’éveil pour votre enfant, méthode Steiner-Waldorf ) je me suis mise au travail, longue bande de tissu « Sophie la girafe » (pour le motif) et piqué marine d’ameublement pour la doublure et la solidité, 3 coulisses, 3 bambous, mes mesures prises sur un bon gros poupon.
Le poupon cligne de l’oeil à la fée cousue-main qui ne le regarde pas! La balançoire peut servir de hamac………….
-« On pourrait se faire un câlin, hein?
-Pff, tu te crois qui, hein? Dans tes rêves! »
Mais la demoisell’ sur la balançoire
Riait, riait et montait de plus belle
Elle était belle et l’on pouvait croir’
Qu’ell’ s’envolait pour toujours dans le ciel« Mad’moiselle, J’ai cru que vous aviez des ailes ! »
Comme Montand, j’ai cru moi aussi que les poupées-fées allaient s’envoler pour de bon, ça marchait, c’est bon l’été! C’est tout simple aussi. Comme la Paix. ..quand on veut bien…
J’ajoute que la broderie ci dessous (mon vase -broderie, voir le 19 avril dernier: mini-bouquet) n’a pas eu le prix de la guilde britannique des brodeuses, mais l’œuvre est sélectionnée et sera montrée dans diverses manifestations et expositions:
Je parle souvent d’ailes ici, j’ajouterai en guise d’ »au revoir », avec Nietzsche: celles de la colombe:
« Les pensées qui mènent le monde arrivent sur des ailes de colombes».
..et d’abeilles! A vendredi (enfin, un soupçon de broderie…)