Pour animer les lectures de peau d’âne, une petite boite et ses paper dolls, un bricolage très, très modeste et ses broderies. C’est pour accompagner la lecture du conte avec les petits-enfants…………Testé et approuvé; je lisais, des petites mains habillaient peau d’âne…
Je me suis inspirée des poupées de papier (paper doll) que nous connaissons toutes) et Gigi avec son « armoire de Frida Kahlo » (voir l’album des amies sur www.flickr.com/photos/artisanne_textile/sets) m’a poussée à réaliser ce à quoi je pensais depuis longtemps. Rien de génial, du tissu brodé, du Canson, du Timtex, de la patience, des pages de vieux livres, du collage!
La boite est posée sur le quilt aux iris, je le présenterai un jour, il a paru dans le hors- série de Magic- patch consacré aux bases du celtique .
Pour accompagner ma boite et ces photos, histoire de Peau d’âne, les lignes de J. Kelen dans son magnifique livre «Une robe de la couleur du temps »:
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« L’ART DE LA COUTURE est d’un grand enseignement, c’est pourquoi il est très présent dans les contes de fées. Que l’on assemble deux morceaux de tissu, que l’on fasse un ourlet ou que l’on brode, le FIL que tient l’aiguille tantôt apparaît, tantôt disparaît sans pour autant interrompre l’ouvrage. «
« Au contraire l’alternance entre ce qui est dessus, bien visible, et ce qui est en dessous, momentanément caché, s’avère indispensable pour la réalisation complète du vêtement.. »
Une fleur séchée dans une boule transparente rappelle la transition de nos métamorphoses:
« La sagesse transmise par les contes rappelle en premier lieu l’importance et la précellence de l’univers invisible dont elle déroule ensuite la connaissance »
« Les contes parlent d’une autre vie, impalpable, puissante, dont chacun est dépositaire; que chacun peut découvrir en son intériorité »
Dans les contes de fée, les fileuses et les tisserands, les tailleurs et les marchands d’étoffes apparaissent souvent. Ils rappellent à l’homme insoucieux le FIL du temps qui se déroule vite, si vite, le frêle fil dune existence qui s’épuise et se rompt. Mais ils montrent aussi les multiples LIENS, visibles et invisibles qui tissent une vie humaine, et, devant les yeux émerveillés, ils déplient avec délicatesse la robe d’apparat qui seule convient »…
A mercredi qui rime avec amies! Et avec merci!