« Plus j’ai envie que quelque chose soit fait, et moins j’appelle ça du travail. »
Richard Bach
Non, même si on coud en série, ce n’est pas du travail, mais du plaisir! La preuve:
1- 3 cartes coupées dans un tissu- maison « chenille » avec des restes de soie. Ca sent la fête!
Dans les « crevasses » soyeuses se sont nichées, comme des oeufs multicolores, des pompons!Sur ces cartes vagabonde mon imagination, j’invente des histoires de jardin, de mariage, de pluie de confettis…2- Les pochons coupés dans des jambes de jean
Certaines appellent ça (ça fait mieux!) des lunch-box; pour moi ce sont des pochons, même si l’un d’eux sert effectivement à transporter son pique-nique à une grosse travailleuse qui se prépare ses petits repas veg-maison…L’autre, dans une voiture reçoit les gants, les CD; il est pour celui qui a généreusement offert son jean…déchiré, lacéré. Qu’on en juge:
-La « lunch box » à la fermeture astucieuse tout autant que joyeuse :
Le lien du bas rentre dans la boucle du haut et fait l’anse: notez l’usure à droite du lien; usure inévitable en bas du jean; je ne triche pas!
Comme le suivant, il est coupé dans une jambe de jean, son revers est l’ourlet du bas du pantalon; au fond, 2 pinces le rendent stable.
-Le 2° pochon est plus masculin, j’ai coupé au cutter les liens dans du daim, décousu l’ étiquette du jean et la doublure imprimée Levis pour les recoudre ailleurs. Autre fermeture par noeud simple. (et aiguilles résistantes pour coudre le cuir et le jean!)
« Le bonheur est une petite chose que l’on grignote
assis par terre au soleil. » Jean Giraudoux