Comme je l’ai déjà expliqué, les corbeilles, les colliers et moi, c’est déjà une longue histoire que je crois maîtriser (mais on lira plus loin que c’est à coup d’essais et difficultés). Den m’a fait ses commandes familiales, elle a pensé à Noël, elle qui vit des choses parfois si difficiles, mais continue inlassablement de répandre sur ses proches son amour immense et généreux!
Ouvrez la porte de son univers si bien nommé: http://delafenetrealaporte-aaq.blogspot.fr/
Le collier rouge, celui qui a nécessité le plus gros travail, les essais de décos, l’avis des proches, d’autant que Den m’avait confié être plutot petite, mais ne semble pas craindre l’orignalité. Je lui donne raison! J’ai d’abord cousu mes 5 rangs de colliers: deux tissus africains(pagne, boubous, wax, comme vous voulez!) un voile de » tie and dye » acheté au Gujarat (Inde) à Chotta Udaïpur, un marché dont j’ai déjà parlé. Imaginez la silhouette des femmes drapées dans ces voiles légers et artisanaux! Deux cônes doublés, un ruban de nouage qui permet de régler la longueur du collier bien que je l’aime plutôt court, noué au ras des cônes!
Deux tubes de cuivre étaient déjà enfilés, mais Den avait demandé une spirale; elle m’avait dit être elle-même plutôt petite et j’ai craint l’imporance de celle-ci (en haut à gauche dans la mosaïque) De plus, je lui avais déjà fait un collier avec ce modèle…j’ai essayé une « lune » au milieu ou décentrée (photos à droite dans la mosaïque); 
Finalement, j’ai opté pour plus de sobriété, le carré de cuivre ouvragé. Je l’ai décentré; j’ai cousu, décousu, recousu trop haut. Le plus dur: trouver l’équilibre………..J’espère après ces laborieux tâtonnements, avoir réussi! J’ai doublé mon précieux voile indien du Gujarat pour faire le pochon, et voilà le résultat final! (Tant que je ne suis pas satisfaite, je cherche. Je voudrais pouvoir me dire que je peux moi-même le porter; si ce n’est pas le cas, je ne peux le céder à personne; je dois faire de toutes façons, AU MIEUX!)
«Un chant dort en toutes choses»,
Josef Von Eichendorff
Il fallait que je découvre comment réveiller ce chant endormi…
Et le voilà porté:
Ouuuuuuuuuuuuuuuuf!
« Il nous faut sans cesse REAPPRENDRE à HABITER LE MONDE, à savourer les virgules du temps et les ponctuations de l’espace. Il nous faut aller LES YEUX RESOULMENT OUVERTS, méditer sur LA SINGULARITE DE LA VIE et LA PERSISTANCE DU BEAU puisque même au plus noir du monde, comme l’avait souligné Soljénitsyne, il ne connaît pas d’éclipse. »
Bernard Chevilliat
2- le dernier collier pour Den
AVANT de poursuivre, il est temps de remercier Den; sa confiance et sa commande m’ont tenu l’esprit ouvert et créatif, j’ai réfléchi, cherché une idée en étant au plus près de mes possibilités et de ce qu’elle avait choisi au départ. J’ai adoré ce temps de mûrissement de l’idée et du projet! C’est à elle et à mon parachutiste de fils que je dédicace l’image et la citation qui suivent:
Den avait vu ce collier et semblait aimer la boite pendentif tibétaine OHM:
Seulement, je trouvais que ce tissu (que j’adore!) est un peu épais et raide ainsi cousu; je suis restée dans la note ethnique, mais un peu plus asiatique, changeant aussi la fermeture (queue de rat nouée de 2 perles touaregs authentiques) et ajoutant une petite pièce devant pour mettre en valeur le Ohm en argent.
Pochon assorti:
detail:
« Les préparatifs d’aujourd’hui déterminent les réalisations de demain.
Consacrez chaque jour à vous préparer aux multiples opportunités à venir »
Keith D. Harrell
Il me plaît bien ce petit collier si différent, léger, court….
Dépaysant, non?
A lundi matin! Bon week-end! Merci à vous; ça rime avec bisous!!!
A ma demande, Giny a percé de minsucules trous pour que je puisse coudre la plaque offerte à Den; j’aime le blanc et le noir rehaussés d’un zeste rouge; c’est chic! 
Et, assortie, pour accompagner le protège-cahier, une petite trousse pour 2 ou 3 stylos:
