suite de la robe et des dahlias (16)J’ai souvent voulu rendre hommage aux talents de jardinière de ma mère, je n’ai pas ce talent, ni cette patience, mais j’admire O combien ceux qui savent faire fleurir la terre et qui nous l’offrent en bouquets et en feux d’artifice.
Dans le numéro 89, Les Nouvelles du patch, avaient proposé mon quilt dans la rubrique des modèles:
Mes quilts sont toujours matelassés à la main, c’est long, mais je trouve que c’est beau, émouvant et la main laisse laisse l’âme rêver; c’est une pensée vagabonde qui vous laisse le loisir de vous évader du quotidien; c’est aussi une façon de résister à la marche pressée de notre époque qui prône la course plutôt que la promenade (et celle qui écrit ça est une ex- semi-marathonienne, ce qui rend encore plus savoureuse la vérité!)
RACINES:
Ici, il fut beaucoup question de « racines »; un jour, par hasard, j’ai entendu quelqu’un dire: « Mes racines,je les ai coupées, les racines, elles empêchent de marcher ». Rien n’est plus faux et je m’insurge contre (tant pis pour Lény Escudéro qui prononça ces mots et se crût profond!)Les racines nous nourrissent et nous ancrent, mais nous permettent de grimper vers l’Espace et le ciel, ce sont des liens entre la glèbe et l’air. Sans racines, pas de vie possible.Je ne suis pas quelqu’un de nostalgique, mais je rends grâce à mon passé et à ceux et celles qui m’ont précédée!
Matrimoine:
L’adjectif « matrimonial existe, mais pas le substantif, semble-t-il. C’est le reflet de nos sociétés patriarcales où les hommes revendiquent le pouvoir; et bien « , nous avons aussi un « matrimoine« , créons le néologisme, il dit bien ce qu’il laissse sous-entendre: les femmes nous ont tellement transmis, il m’est impossible dans mon cas, de le nier. Je suis fière de tout ce qu’elles m’ont donné. Je me ferai un devoir de le transmettre! Et, entre tous ces fils tendus,je trouverai bien le moyen de me faufiler, de faire ma place et celles de mes filles……..