journal textile: voyages en Inde 1
Mes amies, je vous emmène en Inde tous les vendredis sur ce blog, c’est à dire 1 article sur 3 par semaine , jusqu’à épuisement des pages qui ne sont pas encore montées en cahier.
Il est normal que je commence cette série par le salut indien: namasté, un geste d’une infinie grâce.L’expression Namasté est souvent traduite par « je salue le divin qui est en vous » . Mais le mot est communément employé pour dire bonjour et au revoir.
Selon la tradition, les mains jointes à plat au-dessus de la tête, on salue Dieu ; devant le visage, on salue le guide spirituel, les mains devant la poitrine, on salue nos semblables.
La photo ci-dessus est empruntée au site dreamstime.com et les paroles suivantes au grand poète indien: Rabrindanah Tagore! Ne sautez pas ces lignes, elles sont si belles: »Tes yeux m’interrogent, tristes, cherchant à pénétrer ma pensée; de même la lune voudrait
connaître l’intérieur de l’océan.
J’ai mis à nu devant toi ma vie tout entière, sans en rien omettre ou dissimuler.
C’est pourquoi tu ne me connais pas.
Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t’en faire
un collier que tu porterais autour du cou.
Si elle était simple fleur, ronde, et petite, et parfumée, je pourrais l’arracher de sa tige et la
mettre sur tes cheveux.
Mais ce n’est qu’un coeur, bien-aimée. Où sont ses rives, où sont ses racines?
Tu ignores les limites de ce royaume sur lequel tu règnes.
Si ma vie n’était qu’un instant de plaisir, elle fleurirait en un tranquille sourire que tu pourrais
déchiffrer en un moment(…)
Points de broderie: principalement du point de tige, et point de chemanthy poour les boucles d’oreille; les bangles (les fameux bracelets indiens) sont en fils métallisés.Le dessin emprunté au site opensky.canalblog.com.
« Si elle n’était que douleur, elle fondrait en larmes limpides, révélant silencieusement la
profondeur de son secret.
Ma vie n’est qu’amour, bien-aimée.
Mon plaisir et ma peine sont sans fin, ma pauvreté et ma richesse éternelles.
Mon coeur est près de toi comme ta vie même, mais jamais tu ne pourras le connaître tout entier.
A dimanche soir (qui ne sera pas indien!) Mais oui, je répète: c’est seulement le vendredi qui est indien!! Merci, amies ailées!