Il y a un écrivain que j’aime beaucoup et dont j’ai tout lu, un écrivain que j’ai bien peu cité ici ; je répare cet oubli avec un immense bonheur: je le fais dans une couleur qu’on hésite à utiliser (sauf le jour d’Halloween!) une couleur qui vous file une pêche incroyable, qui vous dynamise comme au petit matin, un bon jus d’orange……Quel pep’s, hein?
1° demande: petite en orange et vert anis et avec un air gypsy!!
Et voilà pour la gitane au grand coeur! La 2° (Gé) va reconnaître dans cette 1° corbeille un peu d’un tissu qu’elle aimait et m’a laissé en souvenir. J’ai coupé une étole fine vert anis pour utiliser ici son bord frangé, et puis une étoile, parce que les gitanes couchent à la belle étoile et parce que le ciel peut, les soirs d’orage ou pendant les beaux couchers de soleil, virer à l’orange.
Peu de temps après, 2° demande d‘orange! Avec, encore, toujours, du vert anis et une taille plus importante, sans bord frangé, mais, ce coup-ci, avec un très gros noeud sur lequel est enfilé une perle………………orange, bien sûr!!!!
Du safran, du paprika, du curcuma, de l’anis, la voilà épicée!! Avec toujours, me tenaillant,la crainte qu’elle ne soit pas comme on l’attend, comme on la désire, l’espère. Je marche sur un fil, funambule, toujours en terres inconnues un peu………
Utilisant un bout de paréo orange, j’ose me comparer à un peintre qui rééquilibre les choses par un zeste de blanc, de brun; je pense à ces mots de Bobin: « Disposant un nuage dans le ciel, une orange dans une assiette, les peintres éclairent ce qu’il reste de jour dans le soir, inventent la juste distance qui permet à l’espace de s’ouvrir et à l’amour de danser »! Oui, dans ces cas-là, nous sommes tous des magiciens, ceux qui ont le pouvoir de faire surgir des sortes d’inattendus dans le gris du jour!!
Celles qui ont permis cette sorte d’éclaircie dans le jour d’une artis-Anne méritent votre visite: http://pas-de-nuages-sur-la-lune.over-blog.com/ et http://thyflo.canalblog.com/Les voilà réunies. Merci à vous, restez contagieuses dans votre énergie si agréablement communcative!
PS: l’oubli est réparé, le tissu reprisé; le mot « oubli » me fait penser à cette anosognosie dont souffrirait Chirac; j’aime ce mot (et pas ce maux!) découvert alors qu’il s’étalait ainsi, humiliant, sur la place publique. Les mots habillant les maux, les parant d’une sorte de magnificence..hmmmmmmm, le roi est nu et tout le monde le voit, le conte prend toute sa valeur métaphorique!