Ce n’est pas que les oiseaux, je « les aime trop », mais il me restait du tissu ancien avec des carrés d’oiseaux; vous avez vu mes cartes brodées récemment (article: un oiseau chante pour vous), dans le même esprit, j’en ai brodé d’autres; il faut bien répondre aux amies, envoyer des cartes……….Je ne vais pas répéter tout ce que j’écrivais alors à ce sujet (je vous y renvoie purement et simplement!), mais entrecouper mon passage du célèbre poème de Prévert; Où se niche l’absurde…Et où mène l’amour des oiseeaux…………….si vous ne connaissez pas cette histoire lisez-la…….
« Des oiseaux par milliers volent vers les feux
Par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés par milliers assommés
Par milliers ils meurent.(…)
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux il les aime trop
Alors il dit tant pis je m’en fous
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles
Un cargo chargé d’oiseaux
Des milliers d’oiseaux des îles
Des milliers d’oiseaux noyés. »
Tissu : Une fée dans l’atelier http://www.unefeedanslatelier.fr/. Branche en feutrine pour la 1°, fond personnel en monotype sur la 3° avec crayonnage au feutre, citation de Khalil Gibran et plumes sur la 4°:
» si tu chantes la beauté du monde, même dans la solitude du désert, tu trouveras une oreille attentive »
Les abeilles n’ont pas d’oreille, mais le coeur largement ouvert, je suis sûre qu’elles auront capté mon chant amical…………A mercredi, les jolies -ailées!