Il était une fée qu’on appelait M’Anne ; elle n’avait pas de baguette,  mais une aiguille magique qui piquait le tissu, passait dessous, ressortait dessus, et au fur et à mesure semait des  fleurs, semait des rêves, comme d’autres sèment des carottes ou des pommes de terre. Ce n’était pas pour elle, pour les garder, les mettre en conserve,  mais pour les partager,  les offrir, en bref, pour enchanter le monde ! Elle fit donc un énième livre textile, mais eut l’envie de coudre un livre  pop-up, c’était un défi, mais l’artis-Anne adore s’en lancer, avancer sur un fil et sans filet!!!! M’Anne s’enchantaient d’enchanter son petit monde : sa famille ou   ses amies……Justement, l’une d’elle était toquée de féerie; c’est pour elle qu’elle se mit au travail! Et ce fut …COTON, croyez-moi !

Vite, une aiguille, des ciseaux, de la dentelle et un tissu imprimé avec les fées imaginées par la talentueuse Mary Cicely Baker; impossible de prendre en photo les images qui se décollent les unes des autres et laissent entrevoir  les superpositions ou une dentelle:

« Couronnés de thym et de marjolaine,
Les Elfes joyeux dansent sur la plaine ». (Leconte de Lisle)

Si la photo est impossible à prendre, tentons- la  sur l’envers; on verra mieux ainsi les découpes et autres casses-têtes, car lorsqu’on ouvre la couverture, un tableau se détache comme vous pouvez le voir sur la dernière photo! Attention, ce n’est pas joli-joli, et peu parlant…..?
« Ah! c’est une fée tout jeune encore,
ah! c’est une fée de lune coiffée .

A sa robe verte un papillon d’or,
a sa robe verte , a peine entr’ouverte.

Elle va légère au son du hautbois,
elle va légère comme une bergère.

Elle suit la ronde des dames des bois,
elle suit la ronde qui va par le monde. »(Gabriel Vicaire)

Allez, je retourne la photo 2:          

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                           ♥ ABRACADABRA  ♥
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Et Zou, voilà : C’est ce qu’on voit lorsqu’on ouvre le livre, puisque c’est fixé  l’intérieur de la couverture!

Et ces mots de Christiane Singer dont j’ai tout lu: « De tous les miracles qui ont jonché ma route, le plus grand m’est apparu: ce qui se tisse entre deux êtres quand leurs trajectoires se frôle ». 

C’est sur ces paroles d’amitié que je vous quitte, amies fidèles , curieuses et généreuses; vous aussi qui passez sans laisser de traces,  mais qui laissez un sillage…A mercredi!