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Dans le précédent article sur le sujet, manquait la 1° photo; la voici en rajout ici:
« …Et je causais, je causais, je causais…
-Mon cœur, qu’est-ce que tu disais ?
Quand il est parti, pour finir l’ourlet
Que j’avais laissé, je me suis assise…
L’aiguille chantait, l’aiguille volait,
Mes doigts caressaient notre toile bise…
Et je cousais, je cousais, je cousais…
-mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ? »
Le poème de Marie Noël finit par ces vers, ceux qui suivent sont extraits de la complainte de la couturière de Louis Vibauver.Suite de la collection:
Voyons voir ce que contient cette mallette.
Je peux donc partir en voyage!
« …J’exerce mon métier au point dans les reprises
Et, sans gant, mes petites mains vont à leur guise.
C’est vrai, je vis à mes crochets, à mes languettes
Et sais faire des faux-filets à mes bavettes.
Mon travail peut être juteux selon la toile:
Et je gaze tout vaporeux avec les voiles.
Je fais appel à des patrons pour qu’ils m’épaulent »…
La prochaine machine est de marque française, carrossée comme une DS; à côté, le chapeau de poupée dont je parlais dans le 1° article de la série:
Et la suivante, américaine , rapportée par mon amie du Québec: France. Merci à toi l’amie! quand je regarde les deux offertes, je te sens près de moi, si amicale:
« …J’enfile, allègre, bien des chas avec aisance
Et la pelote sous mes doigts est d’évidence.
On m’attribue des doigts de fée, une bell’ mine
Quand on voit comme est bien roulée ma p’tit’ bobine.
Je sais broder des tas de mots comme à l’appel
Et me tiens bien sûr à carreau pour la dentelle:
Quand c’est coton, je suis voué aux durs labeurs
Et file la laine au rouet pendant des heures »…
La Singer sur la photo suivante m’a été donnée par Colette; petite fille, elle cousait avec, sa garde-robe de poupées….Merci à toi que je n’oublie pas; la cousette trône dans mon meuble maintenant:
Notez l’excellent état de la suivante: Piq -bien luxe
J’en ai une quarantaine et ne peut toutes les montrer, à peine quelques -unes sont elles presque identiques, mais dans des coloris différents; à l’époque, en France, on faisait preuve d’imagination, les jouets ne venaient pas de Chine. Ma collection se pare de tas de petits riens de broderie ou mercerie; je rappelle que je cherche des cahiers de couture, puisque à l’école, on apprenait à coudre…Voire d’autres machines à coudre- jouets..(je n’ai plus assez d’un meuble, ça prend de la place!)
« De fil en aiguille, j’ai l’art de bien des points
Et je tricote, maille à part, des « va et viens ».
Sur mes machin’s, j’aime rouler des mécaniques
Et sans un pli je sais couper court aux critiques …. » (excellente conclusion, mais la chanson n’étant pas finie, vous pouvez cliquer sur le lien suivant)
http://lespoetes.net/plpoeme.php?id=2551
Je rajoute 2 photos pour le plaisir, et parce que je n’ai pas envie de vous quitter; la 1° est une Singer des années 60, elle a son « capot » (voir le blanc plus haut, légendé), son livret, son matériel de rechange; pourtant j’ai connu sa propriétaire qui a appris à coudre avec: le jouet a servi!
La 2° parce qu’elle est vert pâle et que je voulais ce coloris; en effet, Ma cousette a sorti régulièrement des machines à coudre, différentes année après année, avec des variations: crême, blanche et bleue, toute bleue, une seule vert pâle! Je l’ai! (la nuance de vert tendre ne se voit pas sur ma photo, elle paraît bleue! Grrrrr!)Le tableau à la fin de l’article, expo actuelle à Paris oblige, est d’Edward Hopper, jeune fille à sa machine à coudre…
A dimanche, mes amies piqueuses, brodeuses , couturières et funambules….
PS, je ne pourrai sûrement pas répondre aux commentaires avant dimanche soir, voire lundi, mais je le ferai!
Ta collection est magnifique !! Je ne peux pas choisir… je les aime toutes !
Merci Nijenn, tu ne vois pas TOUTES les machines, elles sont éparpillées dans ma maison; en fait, normalement, je n’en prends plus en plastique…..bisous à toi, merci!
Ping : Le lundi, c’est poésie , Coquelicot de Louis Vibauver – livres d'un jour
Merci de citer mon blog, mais il y a erreur, c’est moi, qui, en présentant ma propre collection de machines à coudre -jouets , citait Louis Vibauver.
Cordialement
Anne