Il était une fois une petite fille qui avait pour nom Marguerite, le prénom de son aïeule et le nom d’une fleur; il lui fallait une bourse bien à elle où ranger ce qu’elle avait de plus précieux: baguette magique de voyage, talism-Anne, fiole d’élixir….Aussi sa grand -mère selon certaines versions, sa bonne fée -marraine selon d’autres, se mit-elle à l’ouvrage:
« La marguerite, belle dame en robe blanche à longs plis,
Avec un petit canotier sur la tête »…(Jules Renard)
Tehniques de broderie: sur un tissu imprimé de fées de Mary Cicely Baker: points de noeuds, point de tapis turc, point de broderie en relief,(la grande feuille se détache sur tout un côté), point de guipure pour le paletot vert de la petie fée, point de tige….
Observez bien les fleurs ou feuilles ci-dessus: la 1° à gauche est au point de guipure (ou point de picot), celle tout à fait à droite est au point de feston en relief, la feuille au dessus du 1° « E » de « Marguerite » est brodée- tissée avec un fil de soutien, les ailes sont au point de chevron et fil doré, le jupon au point de feston en relief:
Satisfaite, avec Brassens, je chante: « Les serments d’amour m’irritent,
se plaignait la marguerite
Aussitôt que débute une affaire sentimentale
J’y laisse tous mes pétales. »
Tant pis si Aragon confond les marguerites et les pâquerettes, il en parle bien:
« Quand je parle d’amour mon amour vous irrite
Si j’écris qu’il fait beau vous me criez qu’il pleut
Vous dites que mes prés ont trop de marguerites
Trop d’étoiles ma nuit trop de ciel bleu mon ciel bleu »… Pour ma part, j’aime jouer avec les fées, les fleurs, et rêver d’une petite princesse qui rangerait son diadème dans ma bourse:
La petiote tire les cordons de son écrin, et moi la porte…………..Laissons la féérie de ce jour durer, durer………….A bientôt, amies ailées venues visiter ces fleurs et en faire du miel de marguerites…Merci!