nstallation annuelle sur le Causse de Sorges- Coulaures (Périgord): Depuis des années (voir par exemple ce lien http://www.artisanne-textile.fr/histoire-d4un-coup-de-foud/#.V22AwO5JnzA), je participe à une exposition de 2 mois d’été, sur un lieu que j’ai découvert et aimé il y a longtemps, perdu au cœur du Causse du Périgord; les œuvres restent en place librement; cela oblige à réfléchir à leur valeur. Entre autres.
« Essayez de nouveau.
Echouez de nouveau; mais mieux! »
Samuel Beckett
Ce lieu a été un endroit où les gens travaillaient durement, un lieu de labeur âpre; c’est parce qu’il en conserve des traces que j’ai voulu, pour cette installation 2016, travailler sur la mémoire, le passage du temps (la rouille), les outils (et surtout la présence de fer, puisque le Périgord était riche en fer)
A l’entrée une des guérites du camp militaire qu’était devenu l’endroit, est devenue yourte de tricoteuses:
Partout, des bories, toutes différentes, toutes belles:Et déjà une des grosses pierres trouées du lieu transformée en œuvre d’art, du « land-art »:
Le titre de mon Installation artistique de la saison 2016 dit tout (piqué libre)Vu ce que j’ai écrit plus haut, toute l’Installation a été réalisée sur / autour d’un tissu DIY teint à la rouille.
Détails du tissu de support de l’Installation
« Je ne suis rien, je le sais,
Mais je compose mon RIEN avec des petits morceaux de TOUT ».
V.Hugo
L’Installation elle-même, avant d’être sur le terrain:
DETAILS de l’oeuvre en place: L’installation se fond au mur de la grangette:comme un soleil de rouille, une roue…
Mon Installation artistique est en place sur le Causse de Coulaures: cette année encore je serai au rendez -vous de ce lieu U-NI-QUE, magique…
J’aime que mon Installation se fonde aux murs, qu’elle soit intégrée aux murs, porteuse de la mémoire d’un monde rural laborieux; ce lieu m’inspire, j’espère vous avoir touchées ou au moins intéressées!
Et je vous offre, dessous, un 2° article!
A très bientôt, mes amies ! Attention: dessous, un 2° article qui CHANGE; allez SURTOUT y faire un tour!!!!
Bien sûr que tu m’as touchée! J’aime ton installation et cet hommage au dur travail du fer. Doux week-end. Bises.
Ton thème est parfait pour rendre hommage à ce lieu rude et encore sauvage d’autant que tes impressions avec de la rouille me font toujours penser à des empreintes laissées par quelques fantomes, des traces de vies passées qui se dévoilent un peu à notre regard.
Dans un autre registre j’aime aussi le décalage de la guérite militaire qui devient une explosion de couleurs!
biz
Une belle interprétation du passé. On sent ton investissement, ta sensibilité, ton immersion préalable dans le contexte local et historique. J aime ta réalisaton et le cartel à l unisson. Ce Causse est un haut lieu de rêverie donnant lieu à une fructueuse imagination jamais en panne d une heureuse adaptation. Belle exposition. Bisous.
Merci, Annie, un jour sans doute, tu verras: j’ai pensé à toi, dessiné quelque chose……….Allez, j’en reparlerai! bon week-end!
Cécile effectivement, quand on enlève l’objet rouillé et qu’on découvre ses traces; je suis comme toi, sidérée, émerveillée, je suis sensible à la magie du cyanotype, de la rouille, des éco- print…comme si tout un monde, soudain, se révélait!Plein d’amitiés!
Maïté, c’et franchement un lieu inspirant, inspiré, beaucoup y ont travaillé âprement, il en reste des traces et une immense étendue qans âme qui vive……….surtout en d’autres saisons que l’été!!
Tes travaux sont tout à fait en adéquation avec le lieu. Les pierres, le métal et la toile au milieu des arbres, ça doit être magique à visiter!
Oui ça me touche également. les traces du passé, la patine du temps… Cette installation doit être très intéressante à aller voir. Cela dure tout l’été ?
J’aime ce thème et cet endroit me paraît fantastique ! Il faudrait que je le visite un jour !
(passée hier sans pouvoir laisser d e traces….l’ordi ramait ou bien WP….)
Bonjour Anne,je ne sais si « ton » mur a des oreilles mais il a maintenant la parole, belles intéractions entre vous deux, entre l’histoire du lieu, et donc de ce bout de région, et toi qui le transfigures, l’exploites (dans le sens noble);il en résulte, je trouve, quelque chose de fort ,réminiscence et mise en lumière de la vie jadis, là….entre poésie et vérités…en plus,j’aime énormément les couleurs rouille.Je crois bien que je ne m’en étais jamais autant aperçu^^…Bise et belle semaine
Anne, j’adore l’oeuvre, les photos, la citation de Beckett (une vraie devise pour moi)… je suis touchée par ce travail comme je l’avais été par les écrits sur la veste. je t’embrasse.
Merci Isa, c’est vrai, ce lieu quand on est sensible à la lande est magique; j’adore, j’ai du mal à dire pourquoi!
Oui, Elena, l’expo a lieu pendant 2 mois, c’est une belle promenade à pied dans ce lieu HABITE, amis venir exprès, ce la me semble beaucoup………….Qui rime avec bisous!
Oui, Anne, tu viendrais dans le nord Dordogne acheter du cuir, et tu finirais par là……………Je t’embrasse bien fort: merci!
Merci Mamaz, ça me touche comme le lieu lui-même me touche, sans que je puisse dire , expliquer le pourquoi; je fais toujours le plus possible en adéquation avec ce lieu, sa mémoire.
Ah, la veste, Françoise………..;je la garde en mémoire, si humble roulée maintenant dans un coin, mais un travail qui m’a marquée et surtout par cette inspiration subite à la faire!!! Comme d’ailleurs ce travail sur la rouille!!