Certes des babioles… mais du FEE-MAIN……….

« La mémoire, c’est le pouvoir de cueillir des roses en hiver » et c’est vrai. Quand la vie semble tourner au ralenti, il faut -parodiant le titre d’un beau film sur la mémoire justement,- se souvenir des belles choses, même des petites . Vous  toutes , amies magiciennes du fil, savez comme on est heureux de faire et de partager .

C’est donc cette citation de J.M.Barrie (auteur de Peter Pan) qui illustre un pliage de rose blanche. Plage, c’est vite dit, on pourrait parler de froissage de pétales.

Elle est dans des tons crême, ivoire, et à peine un peu de brillant or et argent; le papier vieilli au thé ; en revanche,  le paysage totalement inventé emprunte à la palette des couleurs inhabituelles à un paysage. Utilisation de lisières . « La composition est éclairée par les mots du poète Reverdy: »le soleil clair tinte avec un bruit doux ». Et une fleur lui répond en écho.

J’aime , (amies lectrices vous ne l’ignorez plus, voire vous vous en lassez!) -que les mots accompagnent le fil (toujours ce même rapport texte-textile cher à l’artis-Anne!).

Enfin, j’ai des amies de tous âges, et, parmi elles,  une petite fille douée en dessin, douée en relation humaine, elle a un prénom de fée: Morgane (soeur du roi arthur); on sent en elle une âme, quelque chose de différent qui ne demande qu’à s’épanouir et je souhaite de tout coeur qu’elle arrive à trouver sa voie, j’oserais écrire sa VOIX. On commence de l’entendre si on y prête attention et si on a la chance de croiser son chemin. Morgane, j’espère pour toi le meilleur du monde, car je crois en toi; je sais (malgré ta modestie) combien tu es exceptionnelle. Je te souhaite un bon voyage (au sens anglo-saxon de « journey »: chacun son pélerinage sur terre, le tien débute mais il est prometteur, ô combien! Et, pour toi, de quoi ranger ton matériel de peintre en herbe.

Pour la broderie, points de poste en chaîne, points de sable, points de feston, points de feston en relief et détachés.

 

Et pour Morgane, ces vers magnifiques de Victor Hugo, à propos de la fée dont elle porte le prénom:

« Que ce soit Urgèle  ou Morgane, J’aime, en un rêve sans effroi, Qu’une fée au corps diaphane, Ainsi qu’une fleur qui se fane, Vienne pencher son front sur moi. »

Merci à vous mes amies  et abeilles butineuses qui faites votre miel de mes babioles.

 

 


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.