J’aime les T-shirts unis (et ils ne sont pas si faciles que ça à trouver!), mais sur l’un d’entre eux, vert bouteille, il m’est venu l’envie de broder au dos, un nœud celtique, symbole d’éternité.
”Croyez ceux qui cherchent la vérité. Doutez de ceux qui la trouvent!” (André Gide)
2 cartes textiles, linogravure et organza:
1- j’ai créé deux fleurs en organza, découpées en les brulant, les ai posées sur une carte textile; elles peuvent ensuite être détachées et orner autre chose, sans doute! Tout est permis!
« Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand on en n’a qu’une”. (Alain)
Ensuite, j’avais créé dans un lino un tampon avec une fleur inspirée du Japon (sorte de chrysanthème) Je l’ai imprimé sur un fin coton blanc et l’ai rebrodé:
Je trouve au final, cette carte assez chic!
J’ai brodé le nœud d’éternité avec ma jambe plâtrée, le chrysanthème aussi, Mais je n’ai plus grand chose de prêt à broder; je note des idées cependant. Peu à peu, l’envie va revenir; pour l’organisation, ça viendra. Profitez de votre mobilité et de l’été. Baisers aux abeilles diligentes et amicales!
Bonjour Anne. J’aime bien ton noeud celtique et ta délicieuse carte brodée. Courage pour cette immobilité bien gênante. Bon dimanche !
Merci Brigitte, c’est plus que gênant, c’est douloureux et désorganise la vie de plusieurs personnes de mes proches; mais on ne peut pas faire autrement!
Bises, bon dimanche:
Une belle façon d’embellir un tee-shirt… Tes cartes sont très jolies aussi. Bon courage, j’espère que tu trouveras de belles idées pour t’occuper dans cette immobilité forcée. Bisous
J’ai des idées, Marie- Laure, pas trop le moyen pour le moment de monter dans mon 2° étage où sont rangés mes tissus; ceci dit, je lis plus que je ne broder. J’i besoin de ces lectures aussi……..ET puis, je me mets à table, j’épluche les légumes, prépare sans marcher …..Je voudrais surtout avoir moins mal….Gros bisous, bonnes vacances à toi (je me souviens que ton départ est programmé plus tard) mais profite de l’été.
Entre le noeud celtique et ces deux jolies fleurs, mon coeur balance! Mais ta jambe plâtrée ne t’empêche pas d’avoir du talent. Ça fait plaisir à voir et à savoir! Bonne journée superbe dans mon coin à Paris, Gisèle
Le talent serait mon talon d’Achille!!! En fait, j’étais un peu en retard (surtout sur mon blog plus que pour Instagram) Depuis, la fracture, j’ai fait peu de choses…
courage! Je te souhaite une guérison la plus complète et rapide possible …
Françoise, merci; dans ces accidents de la vie, il y a toujours une leçon à analyser, un côté positif; Je dois prendre mon mal en patience. Je t’embrasse!
Je me demande parfois où s’arrêtera ta créativité. Mais je pense sincèrement qu’elle est infinie… tout comme la patience que demande une jambe plâtrée!
Courage et montre-nous vite les idées suivantes!
Bises
Merci beaucoup Pascale, ton commentaire est vraiment gentil; Cela fait 18 jours, il me reste plus de 3 semaines, en espérant que ce sera déplâtré; si ce n’est pas solide ou qu’il y a aussi une déchirure…N’y pensons as!
comme toi, je suis forcée à l’immobilité, les ans en sont la cause, alors de vais voir les copines, comme dirait ma chère petite Ariane. Bonne journée fraiche, ouf! à Paris et chez toi? Bises, Gisèle
Ce n’est pas de chance en été, en hiver un plâtre peut tenir chaud mais en été c’est vraiment une épreuve. Tu as toute ma compassion, courage et quelle belle idée ce nœud celtique brodé, tu as choisi ce point pour garder une certaine élasticité au tissu ? Bises. brigitte
Ce noeud donne bien en contraste sur le tissu uni et les deux cartes sont élégantes, chacune dans leur genre. Organza et organdi sont des mots qui me font rêver.
Merci Gisèle de ta visite; cela me touche; tu parles si peu de toi, de ta vie. Je t’embrasse avec beaucoup d’amitié! Prends soin de toi.
Oui, le point de chaînette n’est pas mon préféré, loin de là, mais il convenait pour ce triple rang et gardait une belle élasticité, malgré le carré de coton mis eu dos.. Effectivement, Brigitte, ce n’est pas si simple. Merci à toi de ta visite qui me fait bien plaisir!!
Moi aussi, organdi, organza me plaisent bien, mais j’ai mis longtemps à comprendre la différence, en particulier lorsqu’on brule ou pas…Organza vient du Turkestan (!) Donc synthétique mais ancien? Il brule bien. Organdi vient de l’Ouzbekistan, c’est du coton, les 2 très légers, c’est tout.
Comme colette j’aime les mots, et je pense à Pagnol, à Colette qui les collectionnait…Aussi, (pour le plaisir de l’avoir en bouche!) je recopie ceci qui a été tant étudié…
Le mot « presbytère » venait de tomber, cette année-là, dans mon oreille sensible, et d’y
faire des ravages.
« C’est certainement le presbytère le plus gai que je connaisse… » avait dit quelqu’un.
Loin de moi l’idée de demander à l’un de mes parents : « Qu’est-ce que c’est, un
presbytère ? » J’avais recueilli en moi le mot mystérieux, comme brodé d’un relief rêche 1
en son
commencement, achevé en une longue et rêveuse syllabe… Enrichie d’un secret et d’un doute, je
dormais avec le mot et je l’emportais sur mon mur. « Presbytère ! » Je le jetais, par-dessus le toit
du poulailler et le jardin de Miton, vers l’horizon toujours brumeux de Mouters2
. u haut de mon
mur, le mot sonnait en anathème3
: « Allez ! vous êtes tous des presbytères ! » criais-je à des
bannis
invisibles.
Un peu plus tard, le mot perdit de son venin, et je m’avisai que « presbytère » pouvait bien
être le nom scientifique du petit escargot rayé jaune et noir… Une imprudence perdit tout,
pendant une de ces minutes où une enfant, si grave, si chimérique qu’elle soit, ressemble
passagèrement à l’idée que s’en font les grandes personnes…
– Maman ! regarde le joli petit presbytère que j’ai trouvé !
– Le joli petit… quoi ?
– Le joli petit…
Je me tus, trop tard. Il me fallut apprendre — « Je me demande si cette enfant a tout son
bon sens… » — ce que je tenais tant à ignorer, et appeler « les choses par leur nom… »
Bonjour Anne. Je viens te soutenir dans cette immobilisation forcée et douloureuse. Bises
Merci pour la distinction des tissus, Anne, et pour ce bel extrait de « La maison de Claudine » ! Bon week-end.
Merci de ton soutien, cela fait du bien, bon week-end aussi!
Ce texte est inoubliable, merci Tania. Amitiés!