« Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire », conseillait Charles Perrault. Voilà qui est sagesse, nous répandons les voeux à la pelle, sans y faire parfois vraiment attention. Lorsqu’ on les brode, on a le temps d’y réfléchir. Temps de former un bouquet,temps de broder une branche simple et neigeuse -et chaque point est une pensée (point d’épine festonné)
Du lin, un « charm » pour dire l’amour, une soupçon de rubis (pour l’amie France qui vit au Québec)…ou juste un coeur comme si la broderie à elle toute seule n’était pas explicite: Le rameau, parfois encore vert, garde le souvenir des oiseaux enfermés et dont il faut ouvrir la cage afin qu’ils ouvrent leurs ailes et s’emparent de l’espace céleste, ce pour quoi ils ont été créés. Ne pas oublier que si le lin se brode, les feuilles des arbres aussi, les sans-pareils billets doux du gingko biloba:
Et terminer par le feu d’artifice que permet le point chemanthy:
Avec bien sûr, tous mes voeux, amitiés et remerciements pour celles qui, complices, passent…..J’aime les abeilles affairées qui visitent ma ruche!
Chaque article de ce mois de décembre se termine par « Joyeux Noël, bonne année » dans différentes langues ou dialectes; aujourd’hui, en hollandais : Zalige Kerst, et, en hindou : Shub Naya Baras (le calendrier hindou est émaillé de très nombreuses fêtes religieuses, et dans les anciens comptoirs portugais ou français : Goa, Diu, Pondichéry…………..on fête les fêtes catholiques)