« Je ne puis regarder une feuille d’arbre sans être écrasé par l’univers »
C’est V. Hugo qui l’écrivait, mais je n’éprouve pas ce sentiment (non, on ne peut pas contester le grand Victor?) au contraire, voir un arbre, une feuille, c’est le sentiment de la puissance, mais aussi de la légèreté.
Au cours des articles précédents, nous avons déjà beaucoup parlé de l’arbre, thème inépuisable. Aujourd’hui donc, petite pause avant de retrouver la robe de mémoire. C’est bien de ne pas rester cloisonné dans une séquence, fût-elle de taffetas, agréable de tendre des passerelles de fils d’un centre d’intérêt à un autre, de tricoter des liens et marcher en équilibristes sur ces rubans tendus .
Sur la 1° photo, des arbres que j’ai brodés – ajourés (inspirés d’un patron de Sttich magazine, j’ai fait ce modèle deux fois, La 1° était plus réussie, mais je les ai offerts sans en conserver le souvenir photographique)
Et, pour finir, une belle métaphore dont J. Renard était gourmet et qui montre à quel point l’arbre est vivant:
«L’arbre : son ombre lui fait une queue de paon qui ouvre et ferme ses yeux de soleil selon que le vent agite leurs paupières, les feuilles»
Rappel: en principe, pour n’oublier personne, je vous réponds sous votre commentaire. Merci encore! C’est cdoux de sentir qu’on n’est pas seule!!