A l’heure du Ti’Punch

 Je crée bien plus que je n’édite d’articles, du coup, je suis très en retard, et ce que vous verrez en septembre aura été fait  2 mois avant; ce décalage m’ennuie, mais  je ne peux être au four et au moulin,  coudre et  pianoter sur le clavier, répondre aux commentaires et broder, j’appelle Shiva et ses paires de bras à l’aide!!….

Shiva

.Les Antilles, et surtout la Martinique, c’est pour moi une histoire qui  s’achève pour ma famille par l’éruption de la Montagne Pelée qui tue au début du XX° siècle près de 30 000 habitants et ma famille paternelle, catastrophe à laquelle échappera -pour cause d’éloignement-, mon grand-père.

Je n’aime pas me raconter autrement que par des images ou des bribes de textes littéraires. Aussi, place aux photos:

Un jour, sur un  marché d’Anjou, j’ai  rencontré Nanou (un de mes surnoms!), une antillaise courageuse et bosseuse qui vend ses produits antillais-maison; elle  a édité un livre où elle raconte ses  aventures. Nanou s’est peu à peu intégrée aux marchés et à la population, tout lemonde la connaît et la salue. C’est une  sorte de  « mère Courage ». a l’heure des voyages d’été et du Ti’Punch, place aux madras:

Nanou, je pense, a plus donné dans sa vie que reçu;  un jour, j’ai eu envie de lui offrir une corbeille pour orner son stand d’acrats et  de boudins créoles (juste deux noeuds sur le côté pour ornement) .

SVP, filles pressées, ne zappez pas ce superbe poème de Daniel Thaly; il exprime toute l’atmosphère de l’île; il n’accompagne pas mon panier, c’est mon panier qui l’accompagne. 
Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l’air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la mer des Antilles
(…)Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
Pour voir à l’infini la mer splendide et nue
Ainsi qu’un grand désert mouvant de sable bleu
Border la perspective immense de la vue
 
 
 
 
 
 
 

 

(…)Contre ses souvenirs en vain je me défends
Je me souviens des airs que les femmes créoles
Disent au crépuscule à leurs petits enfants
Car ma mère autrefois m’en apprit les paroles
Et c’est pourquoi toujours mes rêves reviendront
Vers ses plages en feu ceintes de coquillages
Vers les arbres heureux qui parfument ses monts
Dans les balancement des fleurs et des feuillages.
Mes amies, abeilles de la ruche, revenez  la visiter quand vous voulez; c’est à mon grand plaisir!!
 
 
 
 
 
 

 


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