Au départ, il y a un voyage inoubliable au Nouveau-Mexique, l’état des USA probablement le plus dépaysant, inoubliable et créatif (Souvenir de Santa-Fé, white Sands……)Paysages grandioses et tribus indiennes (« les natives ») Là-bas, j’ai acheté des aimants, ce sont des pinces à linge à l’ancienne habillées; un peu comme celles-ci:
Des squaws, des soldats…(http://www.native-american-market.com/index.html) Aux USA, c’est une tradition, voyez encore:
Et puis, il y a Nadine (http://www.journaltextile.fr/)qui, telle une bonne fée, qui me touche de sa baguette magique et de son inspiration frétillante et réveille les souvenirs assoupis; je me remets à fabriquer des « princettes », je les accompagne d’un poème, d’une carte, et je les baptise; il ya les fées suaves:
Certaines partent chez une amie (http://mijane91.canalblog.com/) Mais toutes sont parées pour le bal , en tulle, dentelle, lamé; des chûtes de tissu précieux qui en génèrent d’autres aussi et on crée les veilleuses:
Certaines ont des ailes, d’autres des ceintures, des écharpes, des saris, du plissé:
Celles ci-dessus sont venues se reposer sur un naperon que j’ai brodé il y a des années- lumière; il m’évoque une anecdote qui me pince encore le coeur -comme les pinces serrent le linge mis à sécher sur une corde tendue à se rompre. Ce sont toutes des métaphores féminines, elles viennent de tribus oubliées et font voyager l’esprit :
« (…)c’est ELLE
Que l’homme à son secours incessamment appelle,
Sajoie et son appui, son trésor sous les cieux,
Qu’il pressentait de l’âme et qu’il cherchait des yeux,
La colombe au cou blanc qu’un vent du ciel ramène
Vers cette arche en danger de la famille humaine,
Qui, des saintes hauteurs en ce morne séjour,
Pour branche d’oliver a rapporté l’amour » (L.Ackerman)
Elles sont si petites, si menues, qu’une rose paraît à leurs côtés un chou, les cyclamens sauvages leur font une couche:
Vous aussi êtes des fées qui enchantez ce lieu: merci, je vous rends vos ailes, bon voyage!!!