Toutes les brodeuses, toutes celles qui créent en tissu, en fils, en laine, sont des filles généreuses; elles partagent, elles donnent, elles échangent, elles embellissent le quotidien.
Parfois, d’un coup tombent dans leur main des T- shirts unis à décorer, des gants de toilette à personnaliser: on le fait à la façon d’une gourmette, ou on s’amuse, on invente une scène, on ajoute des mots, on sourit, on pense à celle à qui c’est destiné…….Et puis, on imagine des pochettes à fils pour celles qui ont la même passion, on continue de rêver autour du fil……On joue avec les filles, avec les fils:
On fait des points devant minuscules,on les relace, on imite l’écriture:On se sent complices de toutes, amies de toutes, on aimerait gâter chacune:
« Quand, au manteau de l’aventure,
Il n’y a plus une couture
Qui fasse encore son effet
On peut découvrir un beau jour
Petit velours
Qu’on a quelqu’un auprès de soi
Petite soie »
La fée porte des bouquets de fleurs de trèfle au point de poste. Son jupon est rebrodé. La fée brode et rit. Et celle qui se cache derrière l’ouvrage sourit de bonheur, celle qui la reçoit aussi, on crée des cartes, on écrit; celle qui la reçoit (Marianne http://entrefilet.over-blog.com/)devine le plaisir de la créatrice, elle le sent sous ses doigts. Un timbre qui illustre cette rencontre, une broderie se développe autour; c’est la fête des brodeuses!
« Et même avec nos maladresses
On peut rattraper la tendresse
Qui demande à se faufiler
On n’ va pas battre le tambour
Petit velours
Pour annoncer qu’on se tutoie
Petite soie
Pour mener à bien cet ouvrage
On doit soigner son assemblage
Et le garder dans le droit-fil
Et s’il y faut quelques épingles
Est bien malin qui les distingue
Car la piqûre en est subtile
Si ce n’est pas nos plus beaux atours
Petit velours
Ils nous protégeront du froid
Petite soie«
Le titre de mon article est emprunté à Anne Sylvestre, auteur de la chanson « Petite soie« . De toi à moi, amie, il n’y a qu’un pas, on ne pense pas qu’à SOIE……………… cela nous renvoie à ceci qu’une grande dame aimant tant chanter avec moi, c’était ma maman -marguerite, et Félix Leclerc: »Si je porte à mon cou
En souvenir de toi
Ce sourire de soie
Qui sourit comme nous
Souriions autrefois
Quand on se disait vous
En regardant le soir
Tomber sur nos genoux »………….Ainsi, bonsoir, amies abeilles qui passiez butiner ici, n’attrapez pas froid……………Vendredi soir, ici, un autre livre textile aussi récent que la citation de St-Bernard! A bientôt!!!