Fruits à croquet

Fruits 3/3

« Voici des fleurs, des fruits, des feuilles  et des branches« ……(Verlaine) 

La photo de mon kiwi n’est pas bonne, j’ai perdu celle que j’avais et ceci est le scan d’une autre photo…………….Appliqué, broderie , perles, gaze peinte……………… et surtout un tissu comme de la peau de kiwi, le truc parfait, juste trouvé dans un grand sac de chûtes!!! Il faudrait tout garder……………….

Montage en treillis, bandes horizontales et verticales, couleurs chaudes, imprimés figues, cerises,  fraises et tous fruits.Lorsque le montage fut effectué, il manquait une note blanche; avec le zig-zag du croquet, note neigeuse sur couleurs chaudes, voilà qui est fait!!

Vous le notez sur la photo précédente: mes quilts sont toujours matelassés à la main; je trouve qu’en ce qui concerne le résultat, c’est autre chose; quant au travail que cela représente, c’est presque une thérapie, du « lâcher-prise »………J’ai trouvé approprié un motif de feuilles et branchettes.

Je suis  partie à l’aventure, brodant, appliquant mes fruits sur des carrés ou rectangles de tailles différentes et ne sachant pas comment je les monterai; pourtant, ce patch accroché chez moi (bien sûr dans ce qu’on appelle pompeusement l’orangerie parce que c’en était une à la fin du siècle dernier!)me plaît et attire les regards. Peut-être donne t-il l’eau à la bouche?

J’aurais pu vous parler du symbolisme (sexuel) de la figue, de celui de la grenade qui évoque l’histoire de Proserpine et Déméter (lire Christiane qui -fin août- l’évoquait très bien http://terreindienne.blogspot.com/), du plaisir qu’on a d’agacer les dents sur un citron juteux………mais je me trouve trop bavarde, vous aussi sûrement:

Du jus de pêche sur les doigts, de la mûre écrasée autour des lèvres, j’embrasse mes amies abeilles qui aiment leurs jus sucrés tout autant que moi; soyons des « happycultrices, c’est à dire des personnes qui font leur miel des petits bonheurs de l’existence!! »

C’est le temps des adieux:

« Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et puis voici ce train qui s’éloigne sans nous,
je vous crie : « au secours », mais ma voix est si blanche
et vous me laissez seul au milieu du mois d’août.
Voici des fleurs, des fruits
des feuilles et des branches
et puis voici la pluie qui coule dans mon cou
ô, ne l’essuyez pas avec vos deux mains blanches
et laissez-moi souffrir mon chemin jusqu’au bout,
jusqu’au bout, jusqu’au bout. »….

A dimanche soir, sans doute, amies abeilles virevoltantes


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