Et si nous partions en voyage en Afrique? Ce choix n’étonnerait aucun de mes amis………..Même si depuis que je suis allée en Inde, je ne demande qu »à y retourner……Bref, pourtant, ce sont encore et toujours les tissus africains qui me tapent dans l’oeil, même quand c’est dans une ruelle d’Anjou, à un étal de marché. Je m’offre aujourd’hui une escapade hors des corbeilles et du « quilt ailé », je vous prends par la main et vous entraîne! Qui refuserait mon invitation, hein?
Il y a les grands voyages; et pour moi, nomade, les déplacements permanents, courts ou longs.
« La vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière lui pour effacer ses traces » écrivait joliment Aragon. Alors, mes amies, partons; vous me suivez sur les routes de France et d’ailleurs? Je suis passée maître dans l’art de faire les bagages et ne rien oublier………..
Ce modèle (Les sacs couture d’Annie Maître aux éditions de Saxe) est parfaitement expliqué; au total, vous avez un sac long, solide, et logeable, parfait pour un week-end. J’ai en gros, suivi les indications du patron, mais j’y ai fait des ajouts de commodité (et supprimé la doublure molletonnée qui lui donne sans doute de la tenue, mais forme un trop gros volume)
Oui, on peut aussi partir en bicyclette! l’artis-Anne ne craint pas les côtes périgourdines!!
Vous noterez les détails: 2 poches intérieures (sur la mosaïque, les 2 photos en haut à gauche), une à fermeture éclair, une autre à 4 compartiments dans lesquels la main rentre très bien!!!
Mousquetons sur les côtés qui donnent au sac sa forme et créent le « soufflé » qui permet d’y ranger beaucoup de choses.Mes inventions personnalisées: 1- la poignée à scratch qui permet d’englober les 2 poignées en sergé qui rendent le porté sur l’épaule ou à la main plus confortable .
2- les bagages devant être étiquetés, son étiquette indélébile, nominative et assortie: pour la photo, le tissu -adresse a été retournée.
conclusion: Je referai ce sac (qui demande 2 bons après-midi de travail)Aussitôt fait, il a pris du service, vous vous en doutez, non? Pour moi à qui il arrive aussi de prendre le train, et pas seulement la voiture ou l’avion, avec Jean Amadou, je m’interroge:
« Pourquoi un employé de la SNCF voyage-t-il gratuitement, alors qu’un employé des PTT paie ses timbres »?