Le monde ailé et sa gaieté, l’idée de légéreté, d’apesanteur, et le dynamisme du rouge: « la tristesse s’envole ».
J’ai brodé, je me suis gavée de broderies de toutes tailles en pensant à faire un patch pour la petiote, mais sans aucune idée de montage -ça serait pour après…., juste avec le bonheur de voir une nouvelle vie si blonde, si potelée, si mienne, si proche………..J’ai pioché partout, et ne suis pas toujours capable de dire où, pas tellement sur la Toile,mais surtout dans des magazines anciens (je n’en achète plus beaucoup de récents ou juste anglo-saxons) et dans ma bibliothèque de brodeuse.
Ce premier oisillon est rembourré, il est brodé avec un point de treillis un peu long à pratiquer mais spectaculaire quand il tourne………..voir à ce sujet, les essais de mon amie Elizabeth qui, hélas, ne peut plus tenir son blog:http://quietermoments.wordpress.com/category/trellisspiral-trellis-stitch/ ou sur le petit disque que j’ai brodé (photo au-dessus) Quant aux deux autres oiseaux du patch à venir, tout leur charme tient à la naïveté délicieuse du dessin trouvé dans un magazine; je n’en suis pas l’auteur, j’ai oublié le nom de celui-ci! Je les ai brodés avec des points simples, tige et devant.
Pour vous quitter, en offrande d’amitié, ce déchirant poème vietnamien qui nous parle d’amour et d’oiseaux:
Dans notre prochaine existence,
nous nous garderons bien d’être humains,
nous serons deux oies sauvages,
volant bien haut dans le ciel,
les neiges aveuglantes,
les mers et les eaux,
les monts et les nuages,
les poussières rouges du monde,
de loin nous les regarderons
comme si nous n’étions jamais tombés.
N’Guyen-Khac-Hieu