Namaste!
L’inspiration indienne est infinie. Dans des toiles indiennes ( 2 seulement ne le sont pas dans cette tresse!), j’ai coupé 8 très longs brins de tissu que j’ai tressés ensemble pour obtenir 2 bracelets- couronnes. Parmi ces tissus, vous remarquerez 2 toiles « tie and dye » appelés « Bandani » au Gujarat (Ouest de l’Inde)J’en ai acheté beaucoup sur un marché extraordinaire: celui de Chotta, Udaïpur. Les indiennes du Gujarat se couvrent de ces voiles fins si beaux que j’hésite à couper dedans et j’utilise toujours les mêmes, ceux que vous voyez en dessous, mais j’en ai des noirs, turquoise, cuivre…….Des merveilles! J’en ai noué un en foulard d’été, une seule fois………..
Voilà 2 des 3 toiles indiennes bandani dans lesquels il m’arrive de couper:
Vous retrouvez le vert de la 1° photo dans ceci (voir sur ce même site mai 2014): une indienne se rend au marché:
Un autre bout de ce tie and dye, ici, autre indienne se rendant au marché:
ou ici encore, avec une autre indienne:
Bref, on trouve sur les marchés indiens, des tresses fermées en couronnes, on les offre aussi aux jeunes mariés en Inde, mais en Europe, la couronne existe aussi, symbole d’infini puisqu’elle n’a pas de fin normalement (on se limite à Noël!); ces tresses de soies indiennes peuvent orner une statue, décorer une table basse, en embrasse de rideau, en offrande ou pour fermer un cadeau; d’esprit très Gypsy. J’en ai fait 2 avec 8 longs brins de tissu et chacune une belle clochette ciselée finement achetée évidemment en Inde. Voilà la 1° tresse-couronne indienne, porte -bonheur:
En voilà 2:
« Si une femme vit à fond de son mieux et à sa manière, cette vie devient non seulement un exemple, mais un bonheur pour les autres, un don qui lui sera rendu au centuple par les êtres justes et les gens de cœur ». ( Clarissa Pinkola Estes)
Namaste!
Allez, je fais ma gourmande, et je vous offre une dernière photo- souvenir du marché de Marvejols, en Lozère (le Marveloz pop festival http://www.marveloz.fr/); on y a renoué avec les concours de machines à écrire, machines à coudre. Pas facile: il faut lancer la roue et pédaler, pédaler; j’ai eu une tutrice très patiente. Si vous pouvez l’an prochain, courez à ce festival haut en couleurs: toutes les vitrines sont décorées « vintage », tout le monde participe, en tenue, le buffet champêtre est gourmand, sympa, les ateliers coiffure ou maquillages, la brocante aussi, TOUT …Quelle ambiance! Et je ne parle pas du groupe rock incroyable: les Six tease and the rockets! On est remontés dans le temps, un temps très rock and roll! Nostalgie…
Superbe, Anne. Cela me donne une belle idée pour des embrases de rideaux
Merci Nanouanne; j’espère voir ça transformé un jour chez toi; je t’embrasse! Bon dimanche; c’eset si proche….
Merci de ce début de dimanche coloré, sensible, joyeux, nostalgique (ah, la machine à coudre à pédale de ma grand-mère). Les mots de Clarissa Pinkola Estes me touchent profondément et ta photo …aussi 🙂 Bisous doux et bon dimanche.
La vie en couleurs c’est en Inde qu’on la trouve a voir toutes ces toiles si joliment tréssèes et comment ne pas les aimer ces couronnes puisqu’elles offrent du bonheur ….je me souviens de cette indienne allant au marché j’avais été séduite par le tissu de fond vert imprimé de petits carrés qui donnaient un sens a la marche de la femme et du mouvement a l’image..du mouvement du en as connu aussi a Marvejols festival et de la main et des pieds au rythme des six tease oh là là Anne la machine a coudre de maman nostalgie et souvenirs heureux …merci pour le partage et la jolie photo de l’apprentie !!!!
Dur dur de poster un msg sur ton blog… Je disais donc que j’aime beaucoup tes couronnes tressées et que je sais maintenant quoi acheter sur les marchés en Inde…Une belle idée de déco pour mon bouddha, d’autant que ces couronnes portent bonheur.
Bonne semaine Anne et continue à pédaler (sur ta machine of course !) Bisous
Merci Annie, je crois que cette époque touche tout le monde, inventive, décontractée, heureuse, baba- cool…..Bises!
Merci Gigi, oui, un peu de tout ça, tant à dire, tant à montrer, une atmosphère, celle d’une autre époque…Celle de nos mamans, si belles, si élégantes et créatives………………..Tu me fais pencher vers la nostalgie: celle de l’enfance enfuie!
« Tu sais quoi acheter »? Mais ne te pose pas ce style de questions, Mijane, l’Inde c’et une caverne d’Ali baba, surtout avec les voyages organisés, tu auras droit à tout du moment que tu as des « pépettes »: les merceries, les galons, les tissus, les bijoux, tout fait envie, surtout et d’abord l’Inde où j’espère revenir.Mon amour pour l’Inde sera fidèle et éternel! Je lui dois tant!!
Porter bonheur, à fond, de son mieux… La citation est très touchante ! Et l’expérience « machine ancienne » doit être déroutante !
déroutante, Patchacha? C’est DIF-FI-CI-LE! Il faut lancer avec la main et pédaler régulièrement en appuyant. On avait toutes un fanion à faire pour la fête!!!
ET une douzaine de machines en état de marche!
Patchacha, merci pour tes envois de com’s groupés, j’ai répondu à certains seulement!! Gros bisous !
J’ai appris à coudre sur une machine semblable , au collège chez les religieuses .Le démarrage était un excellent exercice de coordination !
Celà m’amusait beaucoup !
Je t’embrasse
Sandrine, ma mère avait une machine électrique déjà……………ET finalement, moi, je n’avais jamais pédalé ailleurs que sur un vélo :-)!
Je me souviens de ce marché d’Udaipur étincelant tant les saris aériens des paysannes volaient autour d’elles tout ourlés de galons dorés… et où je n’ai pas eu le temps de faire une emplette car en plein boulot avec quelqu’un allergique au moindre shopping
Il ne s’agit pas d’Udaipur au Rajasthan (j’ai adoré!!) mais de Chotta Udaipur, une bourgade au milieu de nulle part……et le jour du marché, une foule incroyable ……..Des étals…….des bijoux dans les cheveux magnifiques, des tie and dye…Bref: le gujarat!