Si vous avez besoin d’en savoir plus, regardez, lisez les 1° reportages début octobre afin de savoir les circonstances, le but de ce 8° voyage en Inde -comme bénévole. Place aux photos!
Et, avant, ce sac origami japonais N° 236 mis en vente le 16 novembre à 8 heures 30, au profit des enfants malades, par le biais de l’association donne moi ta main pour l’étoile de Martin. attention, Clairette s’épuise, c’est sans doute la dernière vente; vous pouvez l’acheter au prix de 28 euros frais d’envoi compris: pour le règlement, notez le lien en -dessous…et pensez aux cadeaux de Noël!
2- Atelier broderie avec des adolescentes d’un des collèges de Kalimpong. Celles -ci comme dans la majeure partie de l’Inde sont en uniforme, il n’y a plus de riches, de moins riches; on vient à l’école pour apprendre, pas pour étaler son argent. L’éducation, grand pari de l’Inde, est un succès. J’ai eu avec ces jeunes filles d’incroyables échanges!
Je répète qu’il manque à ces photos le bavardage, l’enthousiasme, les sourires, l’ambiance…Quel cadeau pour moi!
“ Ne fais pas attention à moi . Je viens d’une autre planète .
Je vois toujours des horizons où tu dessines des limites. ”(Frida Kahlo)
“Je me suis efforcé de décrire le monde, non pas comme il est,
mais comme il est quand je m’y ajoute,
ce qui, évidemment, ne le simplifie pas”. (Jean Giono)
3- Offrande: Bouquet rose de fleurs indiennes:
La prochaine fois, vous verrez des enfants, bien différents, mais heureux aussi! Beaucoup de portraits! Je m’échappe maintenant, non sans avoir cité un périgourdin: Michel de Montaigne « Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins, semons des fleurs ». A bientôt, mes amies, de passage aussi.
Tant que j’ai des photos du dernier voyage en Inde à montrer, vous avez 2 articles l’un au- dessus de l’autre (après celui- là, vous en aurez 4 autres!)
Je continue la série des cailloux brodés; elle symbolise mes voyages de l’année; l’Installation partira avec moi dans un mois, en Ombrie ( Italie, exposition Sogni d’oriente, Sguardi d’occidente,14 décembre- 6 mars). Cet article de cailloux et pierres brodés est plutôt différent des précédents, moins classique sans doute par ses matériaux et techniques utilisées:
1- La pierre et le Martin pêcheur (parure de plumes)Je vous en avais parlé: Je le voyais filer comme une flèche turquoise. Un matin, le martin- pêcheur s’est fracassé sur une vitre; il a péri sur le coup. On l’a trouvé sur l’herbe devant la fenêtre. C’était à la fois terrible et émouvant. Avant de le rendre à la terre, j’avais prélevé quelques plumes:
Avec ce caillou paré de plumes, j’ai rendu hommage -souvenir au bel oiseau. Puisse -t-il avoir eu le temps d’avoir des petits qui traverseront eux aussi mon ciel!
« A chaque instant, le silence
t’apporte des nouvelles » .
(Rainer Maria Rilke)
2-La pierre, le cyanotype, la nigelle et le piqué libre: ardoise plate (Pyrénées) parée-brodée. J’ai tenté à nouveau de faire un cyanotype sur une pierre,
trop sombre pour que le motif de la nigelle apparaisse nettement; j’ai obtenu une ombre fantôme. Pour la souligner, j’ai brodé (en piqué libre) une nigelle sur du soluble. Je l’ai appliquée ensuite sur ma pierre.
« La vie nous a donné, à tous, à un moment ou à un autre, des instants durant lesquels tout ce que nous faisions avait la transparence du cristal et l’azur d’un ciel sans nuages. »
Anne Murray Lindenberg
3-Ginkgo biloba, lauze et broderie en stumpwork de soie:
Il fallait bien que je ramasse la pierre emblématique du causse du Périgord, une lauze très fine, légère elle- même comme une feuille. Le ginkgo ne pousse pas dans ces terres, mais il se trouve que je ramasse toujours ces écus; Une feuille recueillie est venue se poser, contraste du vieil or et du minéral. je décidai d’en broder une en stumpwork pour qu’elle se décole à peine. Brodée avec autour un fil fin de laiton sur du voile, avec des fils de soie bronze et or mêlés:
Lorsque je l’ai eu terminée, j’ai eu envie de recoller (à la pince à épiler!)dessus quelques fils de soie utilisés afin que ma feuille paraisse déjà vieillie, abimée par le temps qui passe. Naturelle, en somme.
Le ginkgo et ses feuilles sont porteurs d’espoir, symbole de longévité et d’amour. D’où la photo plus haut en forme de cœur. Il est temps de finir en beauté, en parlant d’amour.
4- Le mica de Nim village (Inde) chemin escarpé pour aller au village constellé d’éclats argents; on aurait dit des cailloux peints. J’en ai ramassé plein mes poches. J’ai dû en laisser un tas sur le bas de la route. Le plus beau semblait recouvert d’argent; je l’ai transformé en joyau, je lui ai cousu un écrin dans un cyanotype bleu intense et y ai brodé 3 fleurs du même bleu, cœur argent.
J’aime le bleu intense du cyanotype doublé de moire dorée argentée.
A bientôt, les abeilles! Bises amicales! La prochaine fois: le 4° mandala textile (jeudi?)
D’un seul coup, beaucoup de photos; aussi, venons-en tout de suite à elles sans bla-bla inutiles (les citations sur la créativité sont du psychiatre J.Cotraux)
1- La rue, Darjeeling
2- Hayden’s Hall
» Tout le monde peut être créatif, mais bien peu de gens le savent, et encore moins nombreux sont ceux qui le concrétisent. A côté de la créativité exceptionnelle de génies comme Einstein, Picasso ou Mozart, il y a la créativité au quotidien de chacun d’entre nous, qui se traduit dans l’art de vivre et de survivre. Pour certains, la vie est le plus bel accomplissement, même si elle n’est pas remplie d’oeuvres exceptionnelles. L’ouverture d’esprit, le travail et la persévérance comptent plus que le talent ou le don. »
Et, pendant que la maman travaille, l’enfant attend juste à côté en se racontant des histoires, en se moquant de la passante étrangère…; il se forge un imaginaire…
3- Ateliers créatifs (Darjeeling, Inde: workshop)
4- Les travaux de piquage -broderie des enfants (Workshop in Darjeeling)
« L’étape de l’action est une étape souvent très satisfaisante dans le processus de création car vous ne faites plus que rêver, vous concrétisez ce à quoi vous aviez songé ; les choses prennent forme devant vos yeux. Quelque chose qui était invisible devient visible. »
5 Dehors, la rue, les restaurants, l’Inde…(Darjeeling, W.B)
Je ferme ce 6° album de photos et vous quitte sur ce regard de bel enfant, très asiatique, paré, couvé par le regard de sa grand- mère émerveillée. Darjeeling, Inde du Nord (W.B.)
Une fois encore, il y a ici 2 articles l’un au- dessus de l’autre.
Pour une exposition à venir (vernissage le 14 décembre en Italie -Citta della Pieve-, dont le thème est Orient-Occident (sogni d’oriente, sguardi d’occidente), l’artisane a créé un 3° mandala textile. Après le mandala de la guérison intérieure, le mandala du mudra de bouddha, voilà le mandala textile des possibles infinis. J’ aime rêver et imaginer ces mondes possibles, ces vies possibles…Même si la mienne me convient réellement. Mais rêver est nécessaire aussi -et infini!
Tous les extraits qui suivent sont de Christophe André. Sauf un dont l’auteur est indiqué.
Mandala textile longuement brodé sur un tissu gris teint DIY par éco- print, et un autre plus soyeux qui évoque des aurores, des soleils couchants ou levants. Je ne sais plus qui me l’a offert, mais merci à la donatrice! (Régine?)
Techniques et points de broderie employés pour ce 3° mandala textile: 3 tissus dont un teint par éco-print, du papier artisanal indien de Pondichéry (atelier de Sri Aurobindo) point de sucre d’orge noir et blanc, point d’araignée, points lancés, festons en relief, breloque, chaînette tressée, points de rosette, breloque, 3 glands en coton chiné jaune-vert et ruban à tricoter rouge-rose, shisha, point de chevron autour…
L’univers rond est en trapunto, donc en relief.
“ Accepter qu’il existe des tas de choses que nous ne ferons jamais ici bas. Des petites et des grandes. Petits deuils de notre toute-puissance, de nos appétits de vie. Triste ? oui. Mais cette tristesse sera peut-être moins pénible et plus féconde que la tension des chimères que l’on couve avec énervement… En thérapie, je blague souvent mes patients à ce propos : « J’ai une bonne nouvelle : le monde sans souci dont vous rêvez existe. Et une mauvaise : ça s’appelle le paradis et ce n’est pas pour tout de suite. En attendant, on va essayer de s’arranger avec ce monde- ci, qui s’appelle la Vie… »
Les possibilités sont en effet infinies, propres à chacun- chacune, comme autant de petits mondes, cercles et mandalas textiles ou pas; les chemins sinuent. Ils sont plus importants que le but; nous le savons tous. Mais l’oublions. Le monde est celui que nous créons.
« Il n’y a personne qui soit né sous une mauvais étoile;
il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel » .
Tenzin Gyatso
Le voilà avec ses glands qui rééquilibrent la composition décentrée:
» Accepter de vivre intranquilles, selon l’expression de Fernando Pessoa ? Que faire d’autre qu’accepter une dose d’incertitude et d’adversité dans nos existences ? Et inlassablement ramener notre esprit vers les présent, comme nous le rappelle cette maxime de La Rochefoucauld : “Il vaut mieux employer notre esprit à supporter les infortunes qui nous arrivent qu’à prévoir celles qui peuvent arriver.”
Créer est une des possibilités de vivre « intranquille » et dans le moment présent de la broderie, médit-action infinie suivant la réalisation d’un mandala textile….Au revoir, mes amies (la prochaine fois: des pierres brodées, parées, des cailloux de mes voyages en 2019….!)
Cet article est consacré aux ateliers que j’ai animés à Darjeeling, nord de l’Inde, avec des enfants, des adultes, des professeurs des écoles. Broderie piquage sur papier, broderie, fabrication de porte monnaie dans des bricks et tétra- plaks (le GROS Succès!) Quasi un atelier par jour !
« Qui a dit que la vie est un songe? La vie est un jeu” (Jean Anouilh)
« La joie se trouve partout sous le ciel
Cherche celle qui répond à ton cœur » (Su zhe)
Il y aura 5 autres articles sur ces ateliers (le dernier, dans un village). Finir celui- ci, en guise d’adieu du jour, par une affiche de « puja »(fête) dans une librairie de Darjeeling. A la prochaine!