Le panneau textile Blanches branches a été remarqué à l’exposition en Ombrie; il était pourtant discret, blanc sur les murs blancs d’un escalier où deux femmes pourtant, mère et fille, l’ont remarqué et acheté. Cet article est le souvenir, le fantôme d’une œuvre bien détachée de moi; j’aime cette idée d’une forme qui vit sa vie….J’aime
aussi les arbres; en Périgord, ils sont là, veillent, nous protègent!
Cest le deuxième article au sujet de mes arbres en piqué libre, je vous renvoie au précédent; sur 9 fenêtres rondes, j’en ai montré 7; dans l’un d’eux, surprise, un imprimé très oriental, avec branches et oiseaux:
« Je suis le FIL jusqu’à ce que je trouve la chose que je cherchais; quand je la trouve, je m’arrête ». (V.S. Naipaul)
Pour moi, comme pour l’écrivain et prix Nobel indien (je reviens toujours à l’Inde!), il était temps d’arrêter de broder des arbres! Venait celui de les monter sur un fond blanc comme neige, gris sur les photos.
Résumé des techniques: Piqué libre pour les arbres, branches, étiquette au dos, Broderie main pour les oiseaux sauf le bleu, Appliqué inversé pour les ronds et l’étiquette, Angles de bordure en biseaux, Point fantaisie autour.
« A partir du moment où l’on porte notre attention à toute chose, même un brin d’herbe devient UN MONDE EN SOI, mystérieux, épatant, d’une indicible beauté »
Henry Miller
Blanches branches a donc été exposé en Italie (Ettica del Vivente, Citta della Pieve) . En attendant que je trouve plus de lumière et que le gris redevienne blanc, je vous embrasse: à jeudi!! Ce sera de la broderie main, et, juste après, un grand souffle printanier……Les arbres dénudés ne seront plus qu’un souvenir.