Je reprends tout le texte du précédent article sur le sujet, sauf les citations et les photos évidemment. C’est le dernier article avec des photos de détail; ensuite, restera le montage…Allez, on feuillette l’album- photos virtuel!
(PS: je suis absente ces temps- ci; cela ne m’empêche pas de publier MAIS il me sera plus difficile de répondre aux commentaires et de visiter les blogs amis; j’essaierai ou je rattraperai!!)
Dans le livre Applique outside the lines with piece de Becky Goldsmith, il y a un beau patchwork simple et inspirant. J’ai souvent eu envie de le faire, car j’avais pu le feuilleter. Je le gardais en mémoire, mais ne savais plus trop comment il était, ni comment me lancer.
Puis, je l’ai retrouvé sous une autre forme ici, le patchwork superbe (à l’origine de mon impulsion créative!) celui de Katell : https://quilteuseforever.com/2020/03/16/allez-je-vous-montre/
Il se trouve que j’ai chez moi, pays des forêts anciennes, des « vénérateurs » s d’arbres; cela m’a donné envie de le réaliser à mon tour et à ma façon. Les feuilles (près de 300!…) sont coupées main et de façon aléatoire, les tissus (des chutes) sont TRES nombreux et variés : wax, pois, rayures, imprimés, presque toutes à dominantes vertes et se découpent sur un fond bleu ciel…Les unies et d’autres sont rebrodées à la main, et même un tout petit nombre est brodé au piqué libre.
Les troncs sont tortueux, courbes, obliques, plus foncés, découpés AUSSI dans des chutes. J’ai appliqué les feuilles au point zig- zag ; je pensais gagner du temps, mais le piqué –machine n’a pas d’âme…J’ai vite compris que je devais rebroder certaines feuilles, des oiseaux, des coccinelles, libellule, abeilles, papillons…
« L’homme, on a dit qu’il était fait de cellules et de sang. Mais en réalité il est comme un feuillage. Non pas serré en bloc, mais composé d’images éparses comme les feuilles dans les branches des arbres, et à travers lesquelles il faut que le vent passe pour que ça chante. » (Jean Giono)
« Le vrai voyage n’est pas de chercher de nouveaux paysages, mais de s’ouvrir à un nouveau regard sur les choses, même les plus familières. ” (Jean Proulx )
Comme s’envole le papillon, je le suis. Au dos, un haïku personnel (étiquette) Un jour, vous verrez tout ça – le montage final…Avant de vous quitter, un de mes patchs anciens: Forêts du Périgord. J’aime bien la façon dont je l’ai piécé et monté…
A très bientôt pour autre chose! Puis la suite de la suite….En fait, la fin de la suite 🙂