Petits points pour grande brodeuse

Publié le par mai 28, 2011
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Pas de doute, vous vous souvenez de mon petit concours de broderie et de la gagnante brillantissime :Elena. Si vous avez oublié ou zappé, tant pis ou retour en arrière……………..Enfin, rentrée chez moi, j’ai pu coudre à Elena, un petit porte carte de fidélité ou de CB  dans du lin rouge.

Bouquet

Point de feston, point d’araignée au ruban, point crétois, point tissé,  tige et bouclette. Et perles. Détails:

Brodé et offert par amitié

Le tout envoyé avec une carte brodée autour d’un médaillon en porcelaine de Limoges, j’habite entre Périgueux et Limoges…(points basque, indien, feston..)tissu-teint maison au curcuma.

Visage ancien et tissu moderne

Je ne peux que vous inviter à visiter le blog Coeur de freesia :         http://elena33.canalblog.com/

 Elena habite en Gironde, moi en Périgord; Montaigne habitait près de Bergerac (24) mais il fut maire de Bordeaux (33)…Et donc, la citation que je m’apprêtais à écrire tombe pile poil, n’est-il pas?

« je n ai fait qu’ un bouquet de fleurs, et n ai rien fourni de moi-même que le lien qui les assemble ».

A la prochaine, petites abeilles butineuses! Je m’en vais visiter vos ruches!

Symphonie en bleu

Publié le par mai 25, 2011
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Ah, on fait les fières et on parade!

On me dit que je suis très belle......

Bleu des mers du sud

Les  imprimés aux dessins aléatoires donnent au « roulé » une allure intéressante, produisant des taches de couleur qui rehaussent l’ensemble. Toutes les décos sont possibles, il ne sert à rien de les prévoir d’avance, la corbeille dicte ce qui lui convient le mieux; la turquoise était destinée à un signe du poisson qui perche au-dessus de la Grande Bleue, et sa grappe de  perles lui allaient fort bien, je trouve………Ainsi que son bord aux rayures diagonales dans le style « petit marin en goguette ». N’en riez pas trop, j’ai un faible pour elle…..

que dites -vous du noeud sur le côté?

Je ne sais ce qui s’est passé, une partie du texte écrit a disparu, je recommence de mémoire pour ajouter ceci (et c’est moins bien écrit, désolée!) pour dire que lorsque je n’ai pas terminé les bords avec un large biais assorti qui donne de la tenue à l’échancrure et lui évite de se déformer, ( délicat à coudre), je passe l’intérieur au durcisseur textile. Je termine souvent par vaporiser de l‘imperméabilisant, qui évite aux couleurs de passer et constitue un excellent anti-poussière « des familles ». 

Après tout ce dégradé de bleu, il était normal que je vous offre les 2 tercets de Baiser bleu, baiser rose de Théophile Gautier, mais je vous recommande le sonnet dans son entier; c’est de circonstance et très beau.(allusion aussi à un  petit Théophile ……)

« Mais la lampe allumée et se mêlant au jeu,
Posait un baiser rose auprès du baiser bleu :
Tel brille au clair de lune un feu dans de l’albâtre.

À ce charmant tableau, je me disais, rêveur,
Jaloux du reflet rose et du reflet bleuâtre :
 » Ô trop heureux reflets, s’ils savaient leur bonheur !  »

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Marie-Noëlle a trouvé la réponse à la question précédente; dans le texte, Verlaine était cité, mais les « semelles de vent » appartenaient à Rimbaud, les « ailes qui empêchent de marcher » à Baudelaire. Bravo à elle; elle recevra un petit cadeau brodé! Au fait, dans le prochain article, vous verrez -avec retard- ce qu’avait reçu Elena lors du précédent « concours ».

A tire d’aile, allusions aux poètes

Publié le par mai 23, 2011
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R comme raphaëlle: au milieu du quilt un monogramme, et beaucoup trop de points brodés pour que je les cite tous; ici, une innovation, pour relever l’ensemble: un soleil peint à la peinture textile; ce rond rappelle les ronds appliqués; il évoque le soleil que salue le chant d’un oiseau.

Et pour souligner la complexité de l’initiale dessus, un R plus simple, mais dynamique, on dirait qu’il marche, au centre, le point Chemanthy (avec des fils teints-maison):

Ce patch s’envole décidemment, foin de la pesanteur « qui nous empêche de marcher » , et moi, tous ces oiseaux, ces papillons me donnent envie de m’alléger, de prendre de la hauteur, de partir et d’être dans la joie de la plus totale liberté.

 « Va, chanson, à titre-d’aile
Au-devant d’elle, et dis-lui
Bien que dans mon coeur fidèle
Un rayon joyeux a lui,

Dissipant, lumière sainte,
Ces ténèbres de l’amour :
Méfiance, doute, crainte,
Et que voici le grand jour !

 Longtemps craintive et muette,
Entendez-vous ? La gaîté,
Comme une vive alouette,
Dans le ciel clair a chanté.
Va donc, chanson ingénue,
Et que, sans nul regret vain,
Elle soit la bienvenue
Celle qui revient enfin. »  Aussi  avec Verlaine, suivons la vive alouette et le papillon:Celui-ci est en stumpwork (ailes bordées d’un fin fil de fer)La fleur est en ruban. Les elfes jouent – et j’ai plasir à les suivre, à les semer………….eux aussi sont ailés, et j’emprunte leurs « semelles de vent ».Ils tiennent compagnie à l’enfant Raphaëlle au prénom d’archange. La petite connait sa magie, elle sermonne les grenouilles rieuses et cabriolantes.

Tech:  apliqués d’un tissu imprimé (d’après Mary Cicely Baker, la spécialiste anglaise des ravissantes fées, point d’épine , point de chainette double -épine, point de poste (pour la grenouille) 

Dans cet article, 3 poètes sont cités, parfois de façon allusive; la 1° qui les « débusque » aura gagné un petit cadeau, modeste, le plus beau étant l’honneur.

Amitiés à toutes. A la prochaine fois!

Envol de pétales ou de papillons

Publié le par mai 21, 2011
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J’ai l’air de quitter le quilt ailé, mais non, mais non; illusion: regardez les papillons du jour………….

Vu et revu, simplissime à faire, et tellement beau quand il est porté par 2 petites filles, le gilet-pétales au crochet, en taille 2 ans, sans les manches mais avec le picot de bordures et la chainette coulissante à l’encolure qui permet de la régler.

On dirait un papillon...............

Si vous n’aimez pas, passez votre chemin. sinon, sachez  que c’est un modèles des années 50, très « vintage » donc…traduit et disponible chez Z comme zoé.

détails : regardez la petite boule qui ferme la chainette d’encolure, et le bord du tricot qui, soulignons-le, se fait en une seule pièce sans couture!

2 détails

Et voilà son frère jumeau, bleu comme un ciel de printemps…

« Je suis sémillant, je badine, je folâtre, je papillonne, je voltige de l’une à l’autre, je les amuse toutes »……………..Louis de Boissy

Et, puisque le gilet-pétales m’évoque des papillons, revenons à nos éphémères ailés et à notre quilt; non, mais c’est dingue: tout se tient! quelle logique dans les enchaînements……… Je m’auto -congratule, sinon vous ne remarqueriez rien………… :

Si beau et si fragile..............

Broderie: Passé plat, passé empiétant, points de noeuds.

« Le bonheur, c’est comme un papillon: quand on veut l’attraper, il s’envole,  mais si on le laisse tranquille, il vient se poser sur votre épaule. »

Corbeille Textile : La vie en rose

Publié le par juillet 1, 2011
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« Quand il me prend dans ses bras
Il me parle tout bas
Je vois la vie en rose
Il me dit des mots d’amour

 Des mots de tous les jours
Et ça me fait quelque chose
Il est entré dans mon coeur
Une part de bonheur
Dont je connais la cause »

 
 
 
 
 
 
 
 

Corbeille de roses de Fantin-Latour

Vous n’avez vu jusqu’ici que mes corbeilles en pagne, mes paniers ethniques, avec des tissus colorés, mais les Toiles de Joy font un effet formidable; dans une chambre, remplies de pétales de fleurs séchés, de ma collection de boites d’Anis de Flavigny. Les écossais, les rayures, les pois, tous les tissus adorent être manipulés; je ne m’en prive pas, et allez, une confidence: je n’ai jamais acheté un tissu exprès pour une corbeille, car le jeu, c’est de marier les chutes, d’utiliser les improbables; une amie m’a offert il  y a des mètres d’un imprimé à fond noir, vraiment difficile à utiliser (allez, regardons la vérité en face!) moche! Et bien, ce tissu, roulé autour de son coeur de corde, puis enroulé sur lui-même, il est chouette vraiment; pourtant, mon amie a failli le jeter avant de me le donner, et moi j’ai eu envie dix fois de l’envoyer, roulé,  dans une poubelle!!

Les toiles de Jouy mariées aux imprimés fleuris de rose, c’est  chouette, un peu d’uni pour mettre en valeur l’imprimé, et voilà le résultat! Quand on a obtenu la hauteur de corbeille qu’on souhaitait, on pique le tissu roulé sur la corde, mais sans assembler aux bords, on a un long « tuyau » armé avec lequel on va faire des poignées, une seule, ou deux très longues, ou  un « zigouigoui », ou des anses piquées au bord, et des décos: des yoyos, des roses, des coeurs, des papillons, je crois que j’ai tout essayé! c’est selon le style de la corbeille, mais c’est c’est aussi le style de la celle-ci qui va dicter la déco. Il faut écouter ce que nous raconte l’ouvrage. A sa façon, il nous parle!Prévoir une corbeille, la monter après avoir choisi  et assorti mes tissus, imaginer la déco, les finitions, c’est du bonheur pur: c’est La vie en rose!

Pour finir une corbeille sans anse, on coupe la corde, on tortillonne  le tissu sur lui-même  et on continue de piquer un peu. On me dit que mes explications ne suffisent pas vraiment pour se lancer seule, mais je l’ai bien tenté, moi, et je ne suis pas plus douée que vous; et puis, je répète, il y a l’option stage chez moi. En 4 heures, vous aurez fait la vôtre!!!Et une dernière pour la route, une corbeille fofolle pour une jeune fille et filleule, un panier épicé où ranger des affaires de demoiselle: pétales de rose et curcuma; le tissu jaune fleuri était une horreur tant il était criard; regardez l’effet; et  rien n’a donc fini………..à la corbeille, ma passion-panier textile  est éco-responsable : chez moi, pas de gaspillage!!! J’attends vos avis, vos suggestions, vos questions……vos commandes?