J’ai déj publié un article sur les kawandis quilts (ou sidi quilts)La folie Kawandi | ArtisAnne Textile (artisanne-textile.fr) le 7 janvier dernier; les kawandis viennent d’Inde, inventés par les noirs installés par les portugais autour de leurs possessions indiennes, par exemple à Goa. Il sont tellement matelassés à la main qu’on pense qu’ils sont longs à faire; pourtant non! C’et même le contraire! (celui que je vous présente ici a été fait en une semaine, tout à la main!)
Work in progress, Essais de 2 tissus finalement non utilisésWork in progress 2, 2 autres tissus sont essayés…en vain
J’avais créé un jardin (60 cms/60), symphonie de verts (LIENS); pour une personne qui les aime, j’ai eu envie de créer un kawandi ethnique, avec des tissus imprimés africains, wax, pagnes et quelques unis pour ne pas saturer le regard. Celui – ci, plus grand, mesure 80/ 80 cms.
Travail en cours, 1° « rang »Détail, les « fameux » cauris qu’on trouve dans toute l’afrique et en Inde, ancienne « monnaie », les pagnes,les wax, le matelassage à la main (quilt de 80/80)Le quilting tourne en spirale jusqu’au centre!
« Ce qui compte finalement n’est pas de raison garder, mais bien de PERDRE LA TETE -de joie, de reconnaissance. Autant dire: ne plus s’appartenir, se limiter à soi, mais SE JOINDRE A LA MARCHE DE LA LUMIERE, à la RONDE des saisons, à la valse des atomes; mais se livrer, petite mouche éblouie, à la giration du monde et au FLUX D’AMOUR qui fait tourner le soleil et les autres étoiles » (Jacqueline Kelen, dans l’inventaire vagabond du bonheur)
Aux 4 angles, en wax, 4 phula ou fleurs, indispensables (dans la règle du kawandi quilt)Ethnique, il sera sur une table, en quinconce
A force d’en revoir partout, sur les blogs, dans les journaux de déco, les magasins…l’envie très « soixante – huitarde » ‘ m’a poussée à recommencé paisiblement de nouer mes ficelles… Une branche de mon jardin a, pour 2 raisons, provoqué mon envie de la ramasser (le lichen qui m’émerveille) et y accrocher pour une amoureuse de la maison, des plumes en macramé!
Une des premières était petite et maladroite. Restait à l’assortir pour une suspension plus équilibrée.
… [Il] « me dit qu’il y a deux hémisphères sur la terrepour que les êtres humains ne dorment pas tous en même temps ;sans quoi il n’y aurait pas assez de REVES pour faire exister le monde. … »(Laurence Nobécourt)
Avant d’utiliser la 1°, j’ai créé une 2° grande feuille verte, suspendue à un bois flotté ramassé sur une plage de la Méditerranée.
Allez, sur ma lancée, d’autres:
Techniques de macramé: les nœuds, une branche moussue du jardin, de la ficelle, marron ou blanche, une bombe (couleur bronze), des ciseaux, un peigne. On a tout ça chez soi!
« J’ai l’impression que je pourrais confier à mon bonheur le soin de me porter, comme s’il m’était poussé des AILES» .(Edith Wharton)
Enfin, pour une amie qui aime les tons doux, la paix de la campagne, le naturel, avec un motif retrouvé dans mes trésors:
Je termine avec la plume dans son ensemble; à bientôt, fidèles amies, merci 1000 fois! Je reviens vite, car, surtout, je couds, je brode….
Peu de photos et de texte, cet article vous présente aujourd’hui un petit moineau de rien du tout, oiseau en tout cas, à ma façon. C’est le petit supplément d’âme d’un plus vaste projet à venir, une Installation plus que large sur laquelle je travaille et dont il est le détail chantant. Clic, photo!
Pour l’article, des extraits de poèmes de Radu Bata qui parle véritablement comme chantent les oiseaux :
« courir les oiseaux dans l’air doux de l’été non pas pour les chasser mais pour les chanter » (R.B)
Techniques : Le patron (en anglais) est grosso- modo dans Artful Bird d’Abigaël Patner, les tissus sont des chutes de cyanotype ou de tissus teint- maison (avocat et éco-dye entre autres), le piqué libre pour le cou,( les 2 tissus du corps et de la tête). Tout le montage minutieux puis de petite taille est cousu à la main ! Dessous, le moineau est rentré dans mon couloir; il s’est posé sur mon 1° kawandi….
« devenir fidèle aux vies parallèles passer les nuits avec les hirondelles » (R.B.)
Voili- voilou, c’est tout. Et c’est beaucoup! A très bientôt! Que chantent les cœurs à l’unisson d’un moineau de rien du tout!!!
J’ai des tas de choses à montrer, je suis en retard; tout ce que je publie ici, c’est un peu ce qui reste dans mes albums -photos; écrire un article, réinitialiser des photos est un vrai et long travail; sur Instagram (@artisannetextile) en principe, je montre des créations plus récentes, sauf ces jours -derniers; il s’agit de ma robe de mémoire…) Bref, je suis désorganisée!
Je me balade partout avec mes sacs ou besaces; les attentives remarquent leur taille, leur côté pratique et on m’en commande; ce n’est pas plus difficile que ça! Au départ, déjà, je n’aime pas le cuir, raide, lourd et l’odeur du cuir. Coudre son sac (plutôt que le vider!), c’est choisir son imprimé, sa couleur, sa taille, lui mettre des poches intérieures, pouvoir le laver, etc….
C’est ainsi que me promenant de ci de là avec mes sacs divers, je récolte des commandes; j’en offre beaucoup, mais ceux- là m’ont été demandé et je me suis mise au travail. A noter que la personne qui les a commandés avait l’intention d’en offrir à ses amies pour Noël…Allons -y sans tarder pour l’album photo de « ma petite entreprise »!
A- 1- Sac origami de sewcanshe.com (1° modèle de l’article) ; je l’ai souvent cousu pour moi, le voilà à imprimé rouge et doublure beige!
Les détails :
Zoom sur la doublure beige (le modèle d’origine n’est pas doublé!), le beau bouton rouge et les japonaises en kimonoLes plis forment des pinces qui donnent au sac origami besace son ampleur.Anses en faux- daim doublées du tissu assorti; il faut CREER dans chaque détail!
“ Peu importe si ce que vous devez faire est insignifiant. Faites-le aussi bien que possible. ” (Gandhi)
Boho bag 1
N.B. Les autres sacs (sauf 2 ) étant faits sur le même modèle, je n’en montrerai plus les détails.
2- sac origami en tissu cousu sur le même modèle que 1 ; comme il m’a été demandé, celui- ci est bleu marine (imprimé d’oiseaux) doublé de jaune.
Et 3 poches intérieures, 3!!!
Il est accompagné d’une pochette intérieure assortie, bien qu’il dispose déjà de 2 poches pressionnées intérieures(boutons Kam)
Boho bag 2
3- enfin, 3° besace coupée dans une nappe ancienne (chinée en brocante) et doublée d’uni grenat. Le tissu semble peint; Superbe pièce! Un sac façon lanterne…Avec 2 poches intérieures (Toujours!)
Boho bag 3
B-1 Sac en tissu origami cousu d’une seule bande pliée; lui aussi je l’ai souvent cousu. Il est plus graphique. Comme pour le 1° modèle, les liens pour le coudre sont nombreux, par exemple ici: How to Make an Origami Bag – YouTube Attention pour le pliage….Souvent non doublé, je préfère le doubler car il a ainsi plus de tenue. Souvent ses pointes ne sont pas coupées, mais ce coup- ci, je l’ai fait. Ca lui allait mieux (il me l’a demandé lui- même!)
Tissu mélange lin- coton beige imprimé de palmes, doublure en vert anis coordonnée, bouton ancien vintage chiné dans une brocante du PérigordDiscret, ample, élégant, largement ouvertPoignée vert anis comme la doublure et ses poches intérieuresOrigami bag 1
« Vivre bien et fort, cela demande de se livrer corps et âme, cela exige du courage et de la ténacité ». (Alicia Gallienne)
Autre sac origami avec le tissu bleu aux oiseaux vu plus haut, mais coordonné au même en jaune. D’abord, les pochettes assorties:
Ensuite, le sac!
Joli modèle souvent dévoilé sur ce blog. Vite cousu…sauf lorsqu’on veut y mettre des poches! Je me suis bien embêtée!
Origami bag 2
Sac origami très pratique, ample mais stylé!Sur la pierre rouge du bois saint- Germain, au soleil couchant. Des tons chauds, n’est -ce pas?
Vous avez frisé l’overdose de sacs? Bien, c’est fini pour un bout de temps, car moi aussi…Je ne suis pas faite pour travailler en séries, même avec des tissus différents. A bientôt!
Je réitère ici mes souhaits pour une nouvelle année conforme à vos vœux!
Un peu sur la toile, mais beaucoup sur Instagram, la folie Kawandi s’est répandue ; j’ai succombé avec délice ! J’adore tellement que le 1° étant en cours, je pensai déjà au second ! C’est AD-DIC-TIF!
Tout à la main, mais super « rapido », le matelassage du Kawandi The garden (sur l’envers)Sur l’endroit
Mais « Késaco », le Kawandi ? Evidemment, cela vient d’Inde, des noirs anciens esclaves installés par les portugais à Goa ; c’est du rapiéçage, du patchwork avec tous les petits bouts ; oui, alors pourquoi la folie ? Je ne peux vous répondre autrement que parce c’est absolument addictif, du slow- stitching qui finalement, avance vite au fur et à mesure, du « quilt and go » différent ; c’est à dire que lorsque vous avez fini de poser la dernière pièce, le patch est fini et quilté ; au dos, le quilting dessine une sorte de spirale, puisqu’on pose les pièces et on matelasse au fur et à mesure. Rajoutons qu’on travaille sans plan préalable de l’extérieur vers l’intérieur!
Préparation et essais de couleurs, d’imprimés:
Certaines le font à la fin, moi, je pose les « phula », les fleurs de coin (sans lequel en Inde, un kawandi n’est pas considéré comme achevé) au début, au fur et à mesure de l’avancée. Autre raison pour laquelle on s’empare de la technique, c’est qu’on peut travailler à plusieurs dessus ; c’est tellement vrai qu’on m’a demandé d’apprendre à en faire….En Inde, mais pas dans la région où cela se pratique ! (c’était pareil pour la broderie que je suis allée apprendre dans une région d’Inde où l’on ne brode pas autant qu’au Rajasthan et au Gujarat) Attendons que le projet avance et que le Covid nous laisse tranquilles !
Pour mon 1 er Kawandi, j’ai décidé d’annoncer le printemps tout proche avec une surabondance de verts. Eclosion!
La fleur indienne, phula, est bien aux 4 coins, coupée dans des tissus du kawandi quilt (ou siddi quilt)
En attendant, j’adore faire ça ; celui –ci fait 60/60 cms, c’est plutôt grand. On peut créer ainsi des sets, des chemins de table, des plaids, etc…Ce que j’aime aussi, il est impossible d’avoir 2 kawandis identiques ! Enfin, le matériel est absolument basique, du tissu (des chutes, ici des verts), du molleton, des petits bouts, du fil, une aiguille, des ciseaux !
Je relis ceci d’Alice Ferney
« On peut mesurer la MAGIE d’une présence à ce qui disparait avec elle! »
Je le répète ici: les couleurs ne sont pas aussi belles que sur Instagram..(mon compte (@artisannetextile)
C’est un peu ça, en l’occurrence ; quand on arrête, on se sent seule, désœuvrée, en mode « pause »…….On a envie de s’y remettre ! Il faudrait n’avoir pas faim ou rien d’autre à faire…..Voili- voilou, vous savez tout !!!Rimes? A bientôt pour d’autres petits bouts!