A force d’en revoir partout, sur les blogs, dans les journaux de déco, les magasins…l’envie très « soixante – huitarde » ‘ m’a poussée à recommencé paisiblement de nouer mes ficelles… Une branche de mon jardin a, pour 2 raisons, provoqué mon envie de la ramasser (le lichen qui m’émerveille) et y accrocher pour une amoureuse de la maison, des plumes en macramé!
… [Il] « me dit qu’il y a deux hémisphères sur la terrepour que les êtres humains ne dorment pas tous en même temps ;sans quoi il n’y aurait pas assez de REVES pour faire exister le monde. … »(Laurence Nobécourt)
Avant d’utiliser la 1°, j’ai créé une 2° grande feuille verte, suspendue à un bois flotté ramassé sur une plage de la Méditerranée.
Allez, sur ma lancée, d’autres:
Techniques de macramé: les nœuds, une branche moussue du jardin, de la ficelle, marron ou blanche, une bombe (couleur bronze), des ciseaux, un peigne. On a tout ça chez soi!
« J’ai l’impression que je pourrais confier à mon bonheur le soin de me porter, comme s’il m’était poussé des AILES» .(Edith Wharton)
Enfin, pour une amie qui aime les tons doux, la paix de la campagne, le naturel, avec un motif retrouvé dans mes trésors:
Je termine avec la plume dans son ensemble; à bientôt, fidèles amies, merci 1000 fois! Je reviens vite, car, surtout, je couds, je brode….
Peu de photos et de texte, cet article vous présente aujourd’hui un petit moineau de rien du tout, oiseau en tout cas, à ma façon. C’est le petit supplément d’âme d’un plus vaste projet à venir, une Installation plus que large sur laquelle je travaille et dont il est le détail chantant. Clic, photo!
Pour l’article, des extraits de poèmes de Radu Bata qui parle véritablement comme chantent les oiseaux :
« courir les oiseaux dans l’air doux de l’été non pas pour les chasser mais pour les chanter » (R.B)
Techniques : Le patron (en anglais) est grosso- modo dans Artful Bird d’Abigaël Patner, les tissus sont des chutes de cyanotype ou de tissus teint- maison (avocat et éco-dye entre autres), le piqué libre pour le cou,( les 2 tissus du corps et de la tête). Tout le montage minutieux puis de petite taille est cousu à la main ! Dessous, le moineau est rentré dans mon couloir; il s’est posé sur mon 1° kawandi….
« devenir fidèle aux vies parallèles passer les nuits avec les hirondelles » (R.B.)
Voili- voilou, c’est tout. Et c’est beaucoup! A très bientôt! Que chantent les cœurs à l’unisson d’un moineau de rien du tout!!!
J’ai des tas de choses à montrer, je suis en retard; tout ce que je publie ici, c’est un peu ce qui reste dans mes albums -photos; écrire un article, réinitialiser des photos est un vrai et long travail; sur Instagram (@artisannetextile) en principe, je montre des créations plus récentes, sauf ces jours -derniers; il s’agit de ma robe de mémoire…) Bref, je suis désorganisée!
Je me balade partout avec mes sacs ou besaces; les attentives remarquent leur taille, leur côté pratique et on m’en commande; ce n’est pas plus difficile que ça! Au départ, déjà, je n’aime pas le cuir, raide, lourd et l’odeur du cuir. Coudre son sac (plutôt que le vider!), c’est choisir son imprimé, sa couleur, sa taille, lui mettre des poches intérieures, pouvoir le laver, etc….
C’est ainsi que me promenant de ci de là avec mes sacs divers, je récolte des commandes; j’en offre beaucoup, mais ceux- là m’ont été demandé et je me suis mise au travail. A noter que la personne qui les a commandés avait l’intention d’en offrir à ses amies pour Noël…Allons -y sans tarder pour l’album photo de « ma petite entreprise »!
A- 1- Sac origami de sewcanshe.com (1° modèle de l’article) ; je l’ai souvent cousu pour moi, le voilà à imprimé rouge et doublure beige!
Les détails :
“ Peu importe si ce que vous devez faire est insignifiant. Faites-le aussi bien que possible. ” (Gandhi)
N.B. Les autres sacs (sauf 2 ) étant faits sur le même modèle, je n’en montrerai plus les détails.
2- sac origami en tissu cousu sur le même modèle que 1 ; comme il m’a été demandé, celui- ci est bleu marine (imprimé d’oiseaux) doublé de jaune.
Il est accompagné d’une pochette intérieure assortie, bien qu’il dispose déjà de 2 poches pressionnées intérieures(boutons Kam)
3- enfin, 3° besace coupée dans une nappe ancienne (chinée en brocante) et doublée d’uni grenat. Le tissu semble peint; Superbe pièce! Un sac façon lanterne…Avec 2 poches intérieures (Toujours!)
B-1 Sac en tissu origami cousu d’une seule bande pliée; lui aussi je l’ai souvent cousu. Il est plus graphique. Comme pour le 1° modèle, les liens pour le coudre sont nombreux, par exemple ici: How to Make an Origami Bag – YouTube Attention pour le pliage….Souvent non doublé, je préfère le doubler car il a ainsi plus de tenue. Souvent ses pointes ne sont pas coupées, mais ce coup- ci, je l’ai fait. Ca lui allait mieux (il me l’a demandé lui- même!)
« Vivre bien et fort, cela demande de se livrer corps et âme, cela exige du courage et de la ténacité ». (Alicia Gallienne)
Autre sac origami avec le tissu bleu aux oiseaux vu plus haut, mais coordonné au même en jaune. D’abord, les pochettes assorties:
Ensuite, le sac!
Origami bag 2
Vous avez frisé l’overdose de sacs? Bien, c’est fini pour un bout de temps, car moi aussi…Je ne suis pas faite pour travailler en séries, même avec des tissus différents. A bientôt!
Je réitère ici mes souhaits pour une nouvelle année conforme à vos vœux!
Un peu sur la toile, mais beaucoup sur Instagram, la folie Kawandi s’est répandue ; j’ai succombé avec délice ! J’adore tellement que le 1° étant en cours, je pensai déjà au second ! C’est AD-DIC-TIF!
Mais « Késaco », le Kawandi ? Evidemment, cela vient d’Inde, des noirs anciens esclaves installés par les portugais à Goa ; c’est du rapiéçage, du patchwork avec tous les petits bouts ; oui, alors pourquoi la folie ? Je ne peux vous répondre autrement que parce c’est absolument addictif, du slow- stitching qui finalement, avance vite au fur et à mesure, du « quilt and go » différent ; c’est à dire que lorsque vous avez fini de poser la dernière pièce, le patch est fini et quilté ; au dos, le quilting dessine une sorte de spirale, puisqu’on pose les pièces et on matelasse au fur et à mesure. Rajoutons qu’on travaille sans plan préalable de l’extérieur vers l’intérieur!
Préparation et essais de couleurs, d’imprimés:
Certaines le font à la fin, moi, je pose les « phula », les fleurs de coin (sans lequel en Inde, un kawandi n’est pas considéré comme achevé) au début, au fur et à mesure de l’avancée. Autre raison pour laquelle on s’empare de la technique, c’est qu’on peut travailler à plusieurs dessus ; c’est tellement vrai qu’on m’a demandé d’apprendre à en faire….En Inde, mais pas dans la région où cela se pratique ! (c’était pareil pour la broderie que je suis allée apprendre dans une région d’Inde où l’on ne brode pas autant qu’au Rajasthan et au Gujarat) Attendons que le projet avance et que le Covid nous laisse tranquilles !
Pour mon 1 er Kawandi, j’ai décidé d’annoncer le printemps tout proche avec une surabondance de verts. Eclosion!
En attendant, j’adore faire ça ; celui –ci fait 60/60 cms, c’est plutôt grand. On peut créer ainsi des sets, des chemins de table, des plaids, etc…Ce que j’aime aussi, il est impossible d’avoir 2 kawandis identiques ! Enfin, le matériel est absolument basique, du tissu (des chutes, ici des verts), du molleton, des petits bouts, du fil, une aiguille, des ciseaux !
Je relis ceci d’Alice Ferney
« On peut mesurer la MAGIE d’une présence à ce qui disparait avec elle! »
Je le répète ici: les couleurs ne sont pas aussi belles que sur Instagram..(mon compte (@artisannetextile)
C’est un peu ça, en l’occurrence ; quand on arrête, on se sent seule, désœuvrée, en mode « pause »…….On a envie de s’y remettre ! Il faudrait n’avoir pas faim ou rien d’autre à faire…..Voili- voilou, vous savez tout !!!Rimes? A bientôt pour d’autres petits bouts!
D’abord, dans le dernier article, j’ai cité Radu Bata; le poète est intervenu gentiment sur mon blog, merci à lui pour ses mots laissés en commentaire! Lisez -le! Je vous laisse découvrir ici, quelques autres mots de lui, mon cadeau de fin d’année de mots et d’images; Radu ne déparera pas!
« traverser les nuits avec les hirondelles jouer à la marelle dans un champ d’étincelles « , telle est sa promesse -ainsi que la mienne!!!
Pique- épingles ou pique -aiguilles existent déjà et désignent autre chose: alors Needleminder, repose -aiguilles et épingles?
Le 1° « needleminder » que vous allez voir est le mien, je m’en sers beaucoup lorsque je brode; un aimant dessous, un autre dessus (mais sous l’image) et j’évite de piquer et faire des trous dans le tissu fin que je brode……..Au lieu de piquer mon aiguille dans mon jean pendant que je cherche un nouveau fil à enfiler, je la pose sur ce A que j’ai brodé tout petit dans un cadre minuscule…
Ceux qui suivent sont des mini- cadeaux que j’ai imaginés dans un tissu « fait- main » dans mes chutes de fils à broder (soluble et piqué libre) ; l’un de ceux- là a servi de pin’s pendant une réunion…. Mais attention, pour ma part, j’emploie des aimants très puissants (en néodyme), et je n’aime pas les porter sur moi; sur l’ouvrage, c’est parfait! Très bonne idée de cadeaux aussi, me semble -t-il…Non? En tout cas, mon tuto pour le tissu en chute de fils et soluble suit en images:
Si la beauté, c’était de « ressusciter les fées embrasser les chimères dans les bras de Morphée faire jouir l’éphémère « …? (Radu Bata)
Voilà 4 needle- minders prêts à être offerts; cela ne m’a rien coûté mais a excité ma créativité! Dessous, les voilà utilisés pour essais ; les essayer, c’est les adopter!
« Les choses ont leurs secrets, les choses ont leurs légendes. Mais les choses nous parlent Si nous savons entendre » .(Barbara)
A bientôt pour d’autres idées ou propositions! Mille et mille vœux étoilés à vous toutes et aux poètes de passage! Que reste vivante la poésie des mots et des couleurs!