Le 17 de cette semaine, mon 14° petit-enfant est né; il porte le prénom de ses grands -pères (dont mon mari disparu, il y a 6 ans!), celui de l’archange qui domine Kiev capitale de l’Ukraine et protège le Mont: Michel!
Des petits-enfants naissent ; le temps de l’enfance est gâté ; alors, pour ces petits, le thème du lapin, tendre, espiègle se prête à la création textile.De plus, Pâques approche, on est au milieu de ce temps, mi- carême:
Et, voilà la dernière serviette ou bavoir- lapin. A table, les carottes sont cuites !!
« Pourquoi ces ronces Pourquoi dansons-nous le matin, Parmi la rosée et le thym ? Pourquoi avons-nous le cul blanc, Longues oreilles, longues dents ? Pourquoi notre nez tout le temps, Tremble-t-il comme feuille au vent ? » (Maurice Carême)
A toutes vos questions, amis lapins, une seule réponse : vous êtes bien mignons !
2 -Enfin, assorti à la serviette, un doudou -lapin tout doux, tout mou, comme une poupée- chiffon qui serait un lapin- chiffon:-) De très grandes oreilles qui bougent quand bébé agite son doudou- chou ! Un peu pantin, un peu lapin! Puisque le lapin d’Alice, le lapin de Pâques prend la pause, clic-clac, des photos!
Allez, les amies, je vous embrasse. Aprés ce modeste article: A très bientôt!
Il y a la broderie libre ou classique, la couture, l’art textile et AUSSI ce piqué libre qui permet à la créativité de s’exprimer et de parler d’autres sujets fascinants comme le sont les feuilles, les lichens, les mousses, les écorces; aujourd’hui nous allons parler des 2 premiers…….(Tout cela, encore, en prévision d’une Installation à venir…).
1 les mousses, d’abord le travail sur soluble (après le piqué libre et avant dissolution) pour vous faire une idée de la façon de procéder:
Je vais pouvoir le recouper, le rincer évidemment, le broder, tout est envisageable….
2– Les lichens: sur une grosse pierre plate du Causse, tout en piqué libre (sur soluble) comme plus haut, en fil, en laine, rebrodés -main ou pas; toujours en vue d’une Installation…:
« L’automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur. »(Albert Camus)
3– Les feuilles: nombreuses, envolées sur des cartes, dans des boites -surprise, posées sur mes écorces (textiles)… Toujours et toutes en piqué libre sur soluble, avec des fils dégradés ou pas, mais différents:
La feuille, comme la fleur a une forme spécifique, ses couleurs:
« L’essence d’une fleur est sa prédisposition à réaliser une forme spécifique. Cela signifie en même temps qu’elle est destinée à une certaine voie du devenir et du disparaître. De la graine au bouton, puis à l’épanouissement de la fleur parfaite, jusqu’à sa façon de se faner, elle accomplit une formule de structure qui, parce qu’elle est aussi formule de transformation, est à la fois image et voie. » (Graf Durckheim)
Sans compter celle que j’ai perdue, si légère…envolée je ne sais où…Une autre de gingko perdue aussi! Et puis, ces 3 feuilles de gingko encore, une douzaine en tout, le travail d’une bonne semaine!
Vient pour moi le moment de vous montrer cet ensemble de feuilles emplies de vide, feuilles d’automne qui perdent leur chair de chlorophylle, mais pas leur âme légère de feuilles (déjà publiées sur Instagram):
Comme feuille au vent, je vous laisse; je reviens bientôt, ramenée par le vent!
Malgré le confinement, le virus, je n’ai jamais abandonné l’idée de repartir en Inde pour un 8° ou 9°voyage, un 3 ° bénévolat, etc…Enseigner la broderie à des femmes, des enfants, voire à des hommes dans une région où la broderie n’est pas une tradition (comme par exemple, au Rajasthan ou au Gujarat) Pour monter un projet , on m’a demandé de présenter un dossier dans lequel piocher des petites choses faciles à faire et ensuite éventuellement commercialisables par les indiennes elles- même, au sein de l’association.
Ce 2° article ne contient que des corbeilles textiles gigognes à tout -faire: couches, bijoux, fils à broder, toilette, cadeaux etc…. J’aime chercher la bonne taille des pinces en rapport avec la coupe des tissu et la grandeur de la corbeille. Pas évident, mais j’aime ces « réflexions sur le tas »; c’est un peu casse -méninges!
La 1° ère corbeille n’est pas gigogne; elle est seule et rectangulaire.
« L’originalité n’est rien qu’une judicieuse imitation. » (Voltaire) Aussi, poursuivons avec 3 corbeilles gigognes de princesse; chacune a un signe distinctif: breloque- couronne, breloque DIY, ou noeud fin de satin:
« Des habitudes, tant qu’il te plaira, mais non UNE habitude » (Goethe) Aussi, continuons avec une 2° corbeille, puis la petite soeur…
La même série de 2 corbeilles bleu-vert (elles sont présentées juste après ce paragraphe!)est accompagnée d’une pochette réversible dans les mêmes tissus
C’est précisément cette citation qui me guide:« D’où, je tire mon énergie ? EDF (envie, désir et force ) »! (Karl Lagerfel)
Allez, on range, les filles! On passe au projet communautaire comme l’aiment les femmes d’un village éloigné de l’Inde du Bengale où j’ai le bonheur d’aller et de partager….
Les leurs viendront, je vous le promets bien!!! Je leur ai déjà mâché un travail pédagogique avec un kawandi à peine commencé (pour moi le 4° qui leur servira à voir comment on fait)…
Leur œuvre, du moins leur 1° kawandi quilt sera communautaire! Le mien, 1° du genre, je l’ai cousu toute seule en une semaine (7 soirées!)
On a du pain sur la planche, là- bas! Nous retournerons en Inde, quasi sûr maintenant : ce sera en octobre; en attendant, à très bientôt!!
La prochaine fois, très bientôt, article bien moins conventionnel, plus surprenant………….
ECORCE 3 En attendant, voilà Les écorces 3 et 4 (celle- ci n’était pas préue, mais j’avais un 4° support, ma foi….)mes 2 premières écorces: Techniques :papier japonais imperméabilisé à la fin; dessus des tissus de toutes sortes évocateurs d’écorces que j’avais prises en photo, des voilages et beaucoup, beaucoup de piqué libre avant de passer (la cerise sur le gâteau!) le décapeur thermique et de recommencer le « sandwich » avant, enfin, de poser les décors, broderies, volutes, mousses, etc………Un long, long travail heureusement ludique!
« Redevenons des éclaireurs curieux, des spectateurs sans œillère, des penseurs buissonniers, des rêveurs lucides »(…) Donnons- nous avec curiosité, discernement, jubilation et gourmandise, la liberté d’AGRANDIR LE CHAMP DES POSSIBLES .» (Didier Van Cauwelaert)
Bien il faut imaginer ceci sur son support comme une sculpture textile. Vous verrez l’Installation, en juin.
«La beauté refuse de se plier à la contrainte de la signification. »Sonia Delaunay.
Ecorce 4: C’est une écorce, et une couverture de cahier!!! Un cadeau pour amateur d’arbres! Pour noter tous les poèmes, toutes les citations autour de nos amis les arbres!
« Je sens que toutes les étoiles palpitent en moi.Le monde jaillit dans ma vie comme une eau courant.Les fleurs s’épanouiront dans mon être. Tout le printemps des paysages et des rivières monte comme un encens dans mon cœur,et le souffle de toutes choses chante en mes pensées comme une flûte. » (Tagore)
A très bientôt, les abeilles venues visiter la ruche!! Merci: je vous aime!!!
La folie Kawandi est BLEUE (3°!) J’emprunte mon titre et introduction au précédent article, car si celui- ci est titré (3), c’est qu’il y a eu 2 kawandis avant, donc 2 articles avant aussi. CQFD!
J’ai déj publié un article sur les kawandis quilts (ou sidi quilts)La folie Kawandi | ArtisAnne Textile (artisanne-textile.fr) le 7 janvier dernier; les kawandis viennent d’Inde, inventés par les noirs installés par les portugais autour de leurs possessions indiennes, par exemple à Goa. Il sont tellement matelassés à la main qu’on pense qu’ils sont longs à faire; pourtant non!C’est même le contraire! (celui que je vous présente ici a été fait en une dizaine de jours, tout à la main!) Il fait 75cms/75 cms; c’est une couverture de bébé, un châle bien agréable; doublure comme le bleu à petits carreaux du dessus, au coin 4 « phulas » comme le veut la tradition; dedans: une polaire blanche! Pour mon dernier petit- fils (à naître bientôt!), 14° petit- enfant de ma maison! Lui aussi a droit à du neuf! Non mais!
Celui- ci, une fois encore, a été réalisé dans toutes mes chutes de bleus; il est plus intense qu’il ne semble! On n’achète pas du tissu pour faire un kawandi, c’est contre nature (d’ailleurs, je ne l’ai fait pour aucun de mes patchs!!!) Vous noterez que celui- ci a une petite folie innovante: 4 gros pompons de laine blanche (que j’ai enroulés autour des dents d’une fourchette!
« J’ai l’impression que je pourrais confier à mon bonheur le soin de me porter, comme s’il m’était poussé des AILES» .(Edith Wharton)
Il pèse à peine le poids d’une mésange…bleue!
Le poète argentin Roberto Juarroz écrivait que
« Toute
la lumière ne suffit pas pour voir une image si personne ne la regarde «
Et je profite de cette citation pour vous remercier de vos passages ailés; sans vous le blog n’existerait pas; je me contenterai d’Instagram mais je raterais vos rencontres! A bientôt!