Vu le thème de l’article, un conte soufi à propos des couturières, de l’aiguille, des ciseaux, ne zappez pas, lisez -le:
« Un roi rendit un jour visite au grand mystique soufi Farid. S’inclinant devant lui, il lui offrit un présent d’une grande valeur, un objet d’une rare beauté, une paire de ciseaux en or incrustés de diamants. Farid prit les ciseaux en main, les admira et les rendit à son visiteur en disant :
– Merci Sire, pour ce cadeau précieux. L’objet est magnifique, mais je n’en ai pas l’usage. Donnez-moi plutôt une aiguille. Je n’ai que faire d’une paire de ciseaux.
– Je ne comprends pas, fit le roi, si vous avez besoin d’une aiguille, il vous faudra aussi les ciseaux !
– Non, expliqua Farid. Les ciseaux coupent et séparent. Je n’en ai pas besoin. Une aiguille par contre recoud ce qui a été défait. Mon enseignement est fondé sur l’amour, l’union, la communion. Il me faut une aiguille pour restaurer l’unité. Les ciseaux déconnectent et tranchent. Apportez-moi une aiguille ordinaire quand vous reviendrez me voir, cela suffira. »
Dans le précédent article de cette série de 2, j’ai parlé du trésor offert par Raymonde: 6 grands cahiers de couture et 4 petits, reportez-vous y!!! Les voilà (ils remplissent un grand carton et sont UNIQUES!)
La boite de coton au 1° plan est un cadeau de Régine, regardez son beau rouge (16 bobines pleines)…Et voilà l’élève, l’année, page de garde d’un cahier rarissime:
« Tout ce que vous avez sera donné un jour. Donnez donc maintenant, pour que la saison de donner soit vôtre et non pas celle de vos descendants. »
K. Gibran
Evidemment, ces quelques pages ne constituent qu’un infime aperçu, mais je sais combien certaines apprécient ces partages. Vos commentaires me l’ont prouvé.
Merci mille fois Raymonde, je prendrai soin de ces cahiers, tu le sais! « Rien ne meurt jamais » m’ écrit Fine (http://fine.bessot.over-blog.com/); « tout change seulement de mains ». Encore faut -il pour cela transmettre…
« Ainsi l’auteur imprévoyant s’arrête un instant, reprend son souffle, et se demande avec inquiétude où va le mener son récit. »
André GIDE
Semaine chanceuse: en moins de jours qu’il n’y a de doigt en une main, je trouvais dans un brocante, un motif de couturière sur un mouchoir d’enfant très « vintage », une petite machine à coudre -jouet pour ma collection (45 environ!)
et une extraordinaire
boite de démonstration ou pédagogique intacte sur le coton: de la fleur au fil, en passant par des modèles de broderie, des fiches techniques………;le tout pour 10 euros et, comme le mouchoir, années 40, voire 1930, CLIC photo:
Aujourd’hui, j’espère que vous aurez eu votre content de photos et trésors de brocante, moi qui ne montre jamais ce que je recueille, vu que ma maison est pleine comme un œuf !On finit par cette dernière machine à coudre!
« Regarde le soir comme si le jour y devait mourir, et le matin comme si toute chose y naissait. Que ta vision soit à chaque instant, nouvelle ! Le sage est celui qui s’étonne de tout. » André Gide
A DIMANCHE, ami(e)s -ailé(e)s, merci pour votre passage, votre présence, vos commentaires, votre fidélité qui me touche! Gardez le feu sacré !