Avec une amie, nous sommes allées chez une autre amie anglaise, très, très forte en textile et mixed-média, créations textiles diverses et belles. Peu importait le thème, on voulait se remettre à différentes techniques non- traditionnelles que maîtrisent si bien les britanniques comme elle! Mon résultat va vous sembler mince, mais j’ai passé presque une journée chez elle, à tâter, le « heat gun », le fer à souder, le Tyvek, la peinture, l’organza, le Lutradur, l’Angelina, le piqué libre………
C’était un vrai bonheur! Sauf que ma machine, ce jour- là renâclait à utiliser le fil métal, indispensable puisque’ il ne brule pas lorsqu’on passe le fer à souder!! J’ai appris par la patiente Jenny qu’il existait des aiguilles spécial métal et aussi qu’on pouvait coudre à la main ce coup- ci avec en guise de fil, un laiton (par exemple une partie du poisson sur l’autre.
« La lumière jaillira
Et de la voir si belle
Je connaîtrai pourquoi
J’avais tant besoin d’elle… » ( Jacques Brel)
Jenny est patiente, pédagogue, organisée, elle range tout au fur et à mesure dans son atelier dont on a pillé les cartons d’organza, les fils d’or ou de cuivre… Elle avait choisi le poisson, car c’est lui qui contenait le plus de techniques à revoir ou apprendre. Maintenant, vous allez avoir la chance de comparer ce qu’elle fait avec mon poisson, bien imparfait mais réalisé toute seule comme une grande. Le sien nage au- dessus du mien! Ce n’est pas une image, mais la réalité. Bref, nous étions comme des poissons dans l’eau: heureuses!!